Fermeture des écoles à géométrie variable

Ce jeudi ce 27 août, 6 écoles et 13 classes ont fermé dans la zone urbaine entre Faa’a et Arue. Alors, pourquoi certaines écoles prennent le parti de fermer une seule classe quand d’autres ferment complètement pendant une semaine ?
"C’est de la haute couture", explique Thierry Delmas, directeur de la DGEE. Chaque jour, la situation est réévaluée avec le Bureau de Veille et instances éducatives. Le ministère de l’éducation avait bien prévu un plan tricolore avant la rentrée avec une phase verte, une phase jaune et une phase rouge. Le schéma paraissait donc clair. Mais, dans la pratique, cela se décide au cas par cas. 
 
Ce jeudi, 6 écoles ont fermé : école Ahutoru de Arue, école Maehaa rua de Punaauia, école Tama Nui de Papeete, école NDA maternelle de Faa’a, école Heitamahere de Taravao et école Vaiaha de Faa’a). 13 classes ont aussi dû fermer : CP-D à Fariimata de Papeete, SG-B à Saint Michel, CE1 Maramu et CM1 Maramu de Tuterai Tane à Pirae, 2nde5 et 1ère 7 au lycée Gauguin de Papeete, 2nde AEPE, ELEC, ESTH et Terminale AEPE au LP de Mahina, Terminale B au lycée Raapoto, 3eA à Anne-Marie Javouhey de Papeete, 6e4 au collège de Paea, 1ère STI2D et Terminale BP à Saint Joseph, 1ère STI2D et Terminale BP MEI au lycée Diadème, 1èreBP carrosserie du LP de Faa’a et 1ère BP CSR du LHT. 

Généralement, pour les écoles maternelles où le port du masque est impossible, c’est la fermeture complète qui est décidée. Dans le 2nd degré, où le port du masque est obligatoire, seule la classe est fermée en fonction des contacts. Dans le primaire, c’est encore plus subtil. A l’école primaire de Vaiaha, à Faa’a ou à l’école Ahutoru d’Arue par exemple, le bureau de veille sanitaire et la DGEE avaient préconisé de ne fermer que la classe concernée. Mais les maires ont préféré aller au-delà et fermer complètement les écoles.
 
Alors, le virus a-t-il aussi des critères géographiques ou politiques ? En fait, pour le second degré (collèges, lycées), c’est la ministre de l’Education qui a le dernier mot. Dans le 1er degré, c’est le maire qui a le dernier mot, au nom de son devoir de sécurité.
 
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Ecole fermée ou école ouverte, l’équation n’est pas binaire…Quoiqu’il en soit, aux Îles du Vent où l’épidémie est la plus installée, 80% des élèves sont présents.