Le Parlement des îles Fidji a élu lundi un nouveau Président de la république, en la personne de Jioji Konrote, candidat soutenu par le gouvernement et qui a remporté 31 voix contre Ratu Epeli Ganilau, soutenu par l’opposition.
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Jioji Konrote a effectué la grande partie de sa carrière au sein de l’armée en tant que Général de Division.
M. Konrote a bénéficié du soutien appuyé du Premier ministre Bainimarama et de son parti Fiji First, majoritaire au sein de l’Assemblée issue des élections législatives de septembre 2014.
Ratu Epeli Ganilau, le candidat soutenu par l’opposition, est un ancien Commandant des forces armées fidjiennes.
Il a obtenu lundi 14 voix, a annoncé la Présidente du Parlement à l’issue du scrutin.
Entré en politique à l’issue des législatives de mai 2006, M. Konrote devint alors ministre de l’immigration et des anciens combattants au sein du gouvernement alors dirigé par le premier ministre Laisenia Qarase (renversé par le putsch mené le 5 décembre de la même année par Franck Bainimarama, alors Contre-amiral et Commandant en chef des forces armées).
Au sein du gouvernement Bainimarama, issu des premières élections législatives depuis le coup d’État de décembre 2006, huit ans après le putsch de 2006), il a occupé les fonctions de ministre de l’emploi, de la productivité et des relations du travail.
Juste avant le scrutin présidentiel, M. Konrote avait démissionné de ses fonctions au sein du parti Fiji First.
Dans son message annonçant son soutien à ce candidat, M. Bainimarama avait notamment estimé que M. Konrote est « l’un des officiers militaires les plus exceptionnels et distingués de Fidji », tout en rappelant sa carrière comme militaire, puis haut fonctionnaire et diplomate.
Il a notamment occupé ces dernières années de hautes fonctions au sein de l’État Major des forces de maintien de la paix des Nations-Unies.
« Avec plus de 41 ans au service de Fidji et des Fidjiens, le Général de Division Konrote, en tant que Commandant militaire, est un parangon de loyauté, de courage, de dévouement et de sens du devoir (…) E tant que haut fonctionnaire et ministre, il a fait preuve d’honnêteté et d’abnégation. En tant que diplomate, il a su montrer tact et persévérance », a ainsi écrit en fin de semaine dernière le chef de l’exécutif, lui-même ancien Commandant des Forces Armées fidjiennes.
Au cours du volet diplomatique de sa carrière, le Général Konrote a aussi été Haut-commissaire (ambassadeur) en poste à Canberra (Australie) et ambassadeur à Singapour.
M. Konrote est ainsi le premier Président de Fidji à ne pas être issu d’une lignée de grands chefs.
Il est aussi le premier Fidjien originaire de l’île de Rotuma (d’ethnie essentiellement polynésienne et non mélanésienne) à accéder à ce poste.
Il devrait prendre ses fonctions début novembre 2015.
Aux termes de la nouvelle Constitution, il exercera son mandat pour une durée de trois ans.
Il est aussi le Commandant suprême des armées.
M. Konrote a bénéficié du soutien appuyé du Premier ministre Bainimarama et de son parti Fiji First, majoritaire au sein de l’Assemblée issue des élections législatives de septembre 2014.
Ratu Epeli Ganilau, le candidat soutenu par l’opposition, est un ancien Commandant des forces armées fidjiennes.
Il a obtenu lundi 14 voix, a annoncé la Présidente du Parlement à l’issue du scrutin.
Entré en politique à l’issue des législatives de mai 2006, M. Konrote devint alors ministre de l’immigration et des anciens combattants au sein du gouvernement alors dirigé par le premier ministre Laisenia Qarase (renversé par le putsch mené le 5 décembre de la même année par Franck Bainimarama, alors Contre-amiral et Commandant en chef des forces armées).
Au sein du gouvernement Bainimarama, issu des premières élections législatives depuis le coup d’État de décembre 2006, huit ans après le putsch de 2006), il a occupé les fonctions de ministre de l’emploi, de la productivité et des relations du travail.
Elu avec le soutien de Baniamarama
Aux termes de la nouvelle Constitution adoptée en 2013, tout candidat à la Présidence de la République doit être une personnalité s’étant « distinguée » sur la scène nationale ou internationale et ne doit pas être membre d’un parti politique.Juste avant le scrutin présidentiel, M. Konrote avait démissionné de ses fonctions au sein du parti Fiji First.
Dans son message annonçant son soutien à ce candidat, M. Bainimarama avait notamment estimé que M. Konrote est « l’un des officiers militaires les plus exceptionnels et distingués de Fidji », tout en rappelant sa carrière comme militaire, puis haut fonctionnaire et diplomate.
Il a notamment occupé ces dernières années de hautes fonctions au sein de l’État Major des forces de maintien de la paix des Nations-Unies.
« Avec plus de 41 ans au service de Fidji et des Fidjiens, le Général de Division Konrote, en tant que Commandant militaire, est un parangon de loyauté, de courage, de dévouement et de sens du devoir (…) E tant que haut fonctionnaire et ministre, il a fait preuve d’honnêteté et d’abnégation. En tant que diplomate, il a su montrer tact et persévérance », a ainsi écrit en fin de semaine dernière le chef de l’exécutif, lui-même ancien Commandant des Forces Armées fidjiennes.
Au cours du volet diplomatique de sa carrière, le Général Konrote a aussi été Haut-commissaire (ambassadeur) en poste à Canberra (Australie) et ambassadeur à Singapour.
8 ans après le putsch, la stabilité de retour au pouvoir
Avant la réforme constitutionnelle, survenue en 2013, le Président fidjien était élu par un collège électoral au sein du Grand Conseil des Chefs, aboli depuis l’arrivée au pouvoir de M. Bainimarama, à l’issue de son putsch de décembre 2006.M. Konrote est ainsi le premier Président de Fidji à ne pas être issu d’une lignée de grands chefs.
Il est aussi le premier Fidjien originaire de l’île de Rotuma (d’ethnie essentiellement polynésienne et non mélanésienne) à accéder à ce poste.
Il devrait prendre ses fonctions début novembre 2015.
Aux termes de la nouvelle Constitution, il exercera son mandat pour une durée de trois ans.
Il est aussi le Commandant suprême des armées.