La grève est terminée à l'OPT. Un protocole d'accord a été signé, tard dans la soirée de mercredi 17 février, entre la direction et les syndicats.
Elle n'aura duré que 24h. Mercredi soir, les syndicats et la direction ont pu trouver ensemble un terrain d’entente. Le mouvement de grève était initié par les syndicats A tia ia mua et O oe to oe rima.
Les syndicats dénoncaient notamment l’augmentation des salaires de certains cadres. Une augmentation de 100 000 cfp. "Alors que Fare Rata est déficitaire. S'ils demandent de faire des efforts aux employés, eux aussi devraient montrer l'exemple", expliquait, mercredi, Athanase Teriitetoofa du syndicat A Tia I Mua.
De son côté, la direction soulignait que ces cadres ont rejoint la direction, il n'y a donc rien d'anormal à leur augmentation. "Lorsque les agents de cadre supérieur changent de statut et deviennent des directeurs avec des responsabilités accrues, il est logique et normal que ces personnes là aient des gains salariaux. C'est ce qu'on leur a répondu et ils ont dit d'ailleurs on comprend", soulignait Jean-François Martin, le PDG de l'OPT, contacté par téléphone mercredi.
Finalement, tard dans la soirée de mercredi, la direction et les syndicats ont signé un protocole d'accord. "On a avancé sur plusieurs points", affirme Athanase Teriitetoofa du syndicat A Tia I Mua alors que cette grève se déroule dans un contexte d’élections professionnelles au sein de l’OPT, qui débutent mi-mars. Des élections qui n'ont pas influencé, souligne Athanase Teriitetoofa.
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