Flou artistique autour du port du masque

La ville de Punaauia distribue gratuitement des masques en tissu aux quartiers prioritaires.
C'est le flou artistique depuis l'annonce faite par le gouvernement. D'abord obligatoire puis simplement recommandé, le port du masque fait débat. Et, face à l’absence de texte, la mesure de protection de la propagation du Covid-19 n’est pas applicable à ce jour. 
Malgré l'arrêté ministériel, le texte sur le porte du masque n’est toujours pas publié au journal officiel de la Polynésie française. La mesure de protection de la propagation du Covid-19 n’est donc pas applicable à ce jour. Ni même dans les aéroports, les avions, les transports maritimes, la gare maritime et les transports terrestres où le port obligatoire du masque est maintenu.

Face à l’absence de texte, difficile pour les juristes de donner leur avis. Les commerçants eux, préconisent le port du masque comme l’indique l’arrêté du conseil des ministres extraordinaire. "Si tout le monde respectait, on éviterait d'être contaminé. Donc, c'est pour cela que nous encourageons nos membres de l'association Papeete centre-ville à respecter ces contraintes. Je suggère aussi à chaque commerçant : si un client entre sans masque de lui offrir un masque ou de lui vendre", explique Guy Loussan, président de l'association Papeete centre-ville, représentant plus de 300 commerçants. 
 

Interview


Les restaurants-bar, eux aussi, laissent le choix à la clientèle de porter un masque ou pas même si ça parait compliqué de manger ou boire, équipé d’un bout de tissu ou autre. Il en va de même pour les spécialistes en bricolages, en bâtiment, etc. Enfin, parmi les organismes qui sont restés sur l’obligation du port du masque, il ya l’OPT, la CPS, alors que la DGAE, direction générale des affaires économiques, laisse le choix au public.

Quant à la répression qui accompagne le texte, là aussi, plusieurs interrogations. Un gendarme ou un policier est-il habilité à entrer dans une société privée pour faire appliquer la loi ? Oui mais ce serait dans le cadre d’une perquisition. Rien à voir donc avec le port ou pas d’un masque.
 
Flou artistique autour du port du masque