Le 15 juillet, le gouvernement prenait un arrêté pour rendre le masque obligatoire dans les lieux recevant du public. Le lendemain de cette décision, le conseil des ministres extraordinaire a précisé les modalités d'application. L'obligation est devenue une recommandation
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Rétropédalage du Pays sur l'obligation du port du masque. Mercredi, le gouvernement prenait un arrêté pour rendre le masque obligatoire dans les lieux recevant du public. Mais le lendemain, le conseil des ministres extraordinaire a précisé les modalités d'application dans les lieux et établissements publics clos. L'obligation est devenue une recommandation.
Par contre, le masque reste obligatoire dans les navettes maritimes, les avions, les transports terrestres publics, les aéroports et les gares maritimes. Cette règle s'applique aux plus de 11 ans. Les contrevenants s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 89 000 Fcfp. Cette mesure de prévention est destinée à éviter la propagation du Covid-19. Indemne du virus depuis quelques mois, avec l'ouverture des vols à l'international et l'arrivée des touristes, la Polynésie est à nouveau exposée. "C'est essentiel qu'on se protège", rappelle Edouard Fritch, président du Pays.
Le port du masque divise. Ceux qui y sont favorables y voient une manière de se protéger, pour d'autres c'est une atteinte à leurs libertés. Si les avis convergent sur la nécessité d'une reprise économique, ils divergent sur la prise en charge des touristes et des futurs malades. A l'entrée d'un supermarché de Faa'a, un homme d'une quarantaine d'années donne son avis à une distance d'un mètre. Il porte un masque et conseille fortement aux autres d'en faire autant.
Tous ne sont pas du même avis. Lorsque le Pays a annoncé l'obligation de porter le masque, avant de revenir en arrière et ne préconiser qu'une recommandation, cette femme s'est sentie bafouée dans sa liberté individuelle.
Parmi les avis, il y a aussi les personnes qui s'inquiètent de la prise en charge des malades du Covid-19. "Pour nous Maohi, est-ce qu'on est prioritaire à l'hôpital ou ce sont les touristes qui sont prioritaires ? On fait comment ? Parce qu'ici, faut pas se leurrer, on n'a pas assez de lit.", confie Ramon.
Le masque reste donc obligatoire dans les transports publics et les salles d'attentes s'y attenant. L'arrêté rappelle que les mesures de distanciation physique d'un mètre entre deux personnes doivent être observées. Ces règles donc s'appliquent si vous devez, par exemple, prendre le bateau pour Moorea. L'entreprise Aremiti avait anticipé l'l'ouverture du ciel polynésien à l'international. Depuis lundi, les employés appliquent ces mesures explique Manu Paquier, une salariée.
Dans les centres de vacances, les mesures de prévention de propagation du Covid-19 sont également appliquées explique Vaitea Legayic, trésorière générale de l'Union Polynésienne de la Jeunesse. L'UPJ a édité un guide des bonnes pratiques destiné aux centres de vacances.
Par contre, le masque reste obligatoire dans les navettes maritimes, les avions, les transports terrestres publics, les aéroports et les gares maritimes. Cette règle s'applique aux plus de 11 ans. Les contrevenants s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 89 000 Fcfp. Cette mesure de prévention est destinée à éviter la propagation du Covid-19. Indemne du virus depuis quelques mois, avec l'ouverture des vols à l'international et l'arrivée des touristes, la Polynésie est à nouveau exposée. "C'est essentiel qu'on se protège", rappelle Edouard Fritch, président du Pays.
Interview
Avis divisés
Le port du masque divise. Ceux qui y sont favorables y voient une manière de se protéger, pour d'autres c'est une atteinte à leurs libertés. Si les avis convergent sur la nécessité d'une reprise économique, ils divergent sur la prise en charge des touristes et des futurs malades. A l'entrée d'un supermarché de Faa'a, un homme d'une quarantaine d'années donne son avis à une distance d'un mètre. Il porte un masque et conseille fortement aux autres d'en faire autant.
Interview
Tous ne sont pas du même avis. Lorsque le Pays a annoncé l'obligation de porter le masque, avant de revenir en arrière et ne préconiser qu'une recommandation, cette femme s'est sentie bafouée dans sa liberté individuelle.
Interview
Parmi les avis, il y a aussi les personnes qui s'inquiètent de la prise en charge des malades du Covid-19. "Pour nous Maohi, est-ce qu'on est prioritaire à l'hôpital ou ce sont les touristes qui sont prioritaires ? On fait comment ? Parce qu'ici, faut pas se leurrer, on n'a pas assez de lit.", confie Ramon.
Interview
Des mesures respectées
Le masque reste donc obligatoire dans les transports publics et les salles d'attentes s'y attenant. L'arrêté rappelle que les mesures de distanciation physique d'un mètre entre deux personnes doivent être observées. Ces règles donc s'appliquent si vous devez, par exemple, prendre le bateau pour Moorea. L'entreprise Aremiti avait anticipé l'l'ouverture du ciel polynésien à l'international. Depuis lundi, les employés appliquent ces mesures explique Manu Paquier, une salariée.
Interview
Dans les centres de vacances, les mesures de prévention de propagation du Covid-19 sont également appliquées explique Vaitea Legayic, trésorière générale de l'Union Polynésienne de la Jeunesse. L'UPJ a édité un guide des bonnes pratiques destiné aux centres de vacances.
Interview