Le port du masque devient obligatoire dans les lieux recevant du public

L’information est sortie au conseil des ministres de ce jour. Toutes les personnes de 11 ans et plus doivent porter un masque dans les lieux recevant du public, les moyens de transports. Une amende de 89000 francs est prévue pour le non-respect de cette mesure. 
 
L’information est passée en toute fin du compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi 15 juillet. Le port du masque devient officiellement obligatoire en Polynésie sous certaines conditions.
 

Masques et distanciation physique obligatoire 


Communiqué du conseil des ministres :

Mesures de prévention pour faire face à l’épidémie de covid 19 :

Avec l’ouverture des vols commerciaux et la multiplication des voyageurs, la mise en œuvre de nouvelles mesures de prévention à la propagation du coronavirus est indispensable. Le Conseil des ministres a pris un arrêté en ce sens.
Parmi ces mesure, figure l’obligation de respecter la distanciation d’un mètre entre deux personnes. L’obligation du port du masque est également mise en place pour toute personne âgée d’au moins 11 ans, dans les lieux recevant du public, dans les moyens de transports aérien, maritime et terrestre ainsi que dans les espaces d’attente y afférents.
De façon plus générale, l’arrêté indique que, dans tout exercice professionnel, lorsque la distanciation d’un mètre ne peut pas être respectée avec le client, le port du masque est obligatoire. Enfin, le non respect de ces mesures est passible d’une peine de contravention de quatrième classe, pouvant aller jusqu’à 89 000 Fcfp.

 

Autorisation des tests rapides, sans laboratoire


Parmi les autres mesures prises ce jour le conseil des ministres annonce que certaines analyses de test covid vont pouvoir être réalisées en dehors des laboratoires. Une mesure qui vise à soulager l’institut Malardé et a permettre un diagnostique plus rapide notamment dans les îles. 

Lutte contre la covid-19: autorisation de réalisation de tests rapides d’orientation         
La délibération de l’Assemblée du 20 octobre 1988 prévoit que toute analyse de biologie médicale ne puisse être réalisée que par un laboratoire d’analyse de biologie médicale disposant d’une autorisation, sous la responsabilité d’un biologiste directeur du laboratoire. Cette disposition exclut actuellement la possibilité de réaliser des tests rapides d’orientation diagnostique dans d’autres lieux que les laboratoires de biologie médicale autorisés en Polynésie française. Cette disposition a vocation à évoluer dans un cadre reglementaire défini.

Cependant, sans attendre cette évolution formelle, et dans le cadre de la lutte contre la covid-19, il a été décidé de déroger à cette disposition pour certains tests rapides d’orientation diagnostique ou « Trod » pouvant être des outils d’aide précieux à l’orientation diagnostique notamment dans les îles ne disposant pas d’un laboratoire autorisé. Ces tests pourraient également avoir leur place dans l’arsenal de prise en charge d’un cas suspect à bord d’un bateau de croisière, lieu particulièrement à risque de diffusion rapide du virus.
Aussi, il a été décidé d’autoriser ces tests, en contexte isolé, la réalisation par un médecin, ou sous leur responsabilité par un autre professionnel de santé, exerçant dans une structure de la direction de la santé ou dans un bateau de croisières. Tout résultat positif sera signalé au bureau de veille sanitaire de la direction de la santé.