Fritch à la tête du Pays : 100 jours demain

Fritch et Tuihani sur la même longueur d’onde
100 jours qu’Edouard Fritch est élu à la tête du Pays. Son gouvernement a été nommé 5 jours plus tard. Ni fête, ni cocktail, ni conférence de presse…
La Présidence attend le début de l’année prochaine pour dresser un premier bilan de l’action du gouvernement. Car le président du Pays ne veut certainement pas confondre vitesse et précipitation. Surnommé "second for ever", Edouard Fritch est donc un homme prudent. L'exemple du projet Mahana Beach le montre. Quand Gaston Flosse l'annonçait en grandes pompes avec des investisseurs à la clé, lui préfère d'abord chercher d'éventuels investisseurs. S'il n'est pas pressé, c'est peut-être aussi parce qu'il n'est pas pris par son agenda judiciaire, contrairement à son prédécesseur.
Edouard Fritch, un président prudent qui entretient de bonnes relations avec l'Etat quand celles avec sa famille politique se détériorent.

Ecoutez l'analyse d'Axelle Mésinèle sur ses 100 premiers jours à la tête du Pays :

100 jours Fritch au gouvernement


Les relations restent compliquées au sein du Tahoeraa. Nouvel épisode hier à la commission des finances de l’Assemblée. Les élus devaient se prononcer sur un projet de modification de délibération. Le texte revoit à la hausse l’indemnité mensuelle du président du Pays. En fait, à son arrivée au pouvoir, Gaston Flosse avait été forcé de baisser cette indemnité de moitié, pour se mettre en conformité avec la loi. Aujourd’hui, Edouard Fritch souhaite aligner ses revenus sur ceux de ses ministres et ceux des représentants. Soit un peu plus de 600 000 cfp par mois.
Hier, plusieurs élus Tahoeraa ont dénoncé ce texte. Furieux, Edouard Fritch a quitté la commission des finances en lançant : « Vous n’avez qu’à déposer une motion de défiance ! »
Un nouvel épisode de la guerre entre Fritchiens et Flossiens.