Au lendemain du conseil politique du Tahoeraa, qui a approuvé l’exclusion de son président délégué, Edouard Fritch et Gaston Flosse ont réagi. Le Président du Tahoeraa campe sur ses positions. Quant au Président du Pays, il se dit soulagé et peu surpris par cette décision.
Cette fois c'est fait, les deux complices oranges de légende se séparent. Le conseil politique a voté l'exclusion d'Edouard Fritch à l'unanimité hier soir, mardi 1er septembre, "dans le respect des statuts du parti", nous a confié Gaston Flosse ce matin. Le président du Tahoeraa estime qu'Edouard Fritch est allé trop loin lorsque, le 17 août dernier, il a demandé au tribunal des référés de se prononcer sur la légalité de la présidence de Gaston Flosse, toujours à la tête du Tahoeraa (en faisant référence à sa condamnation à une peine d'inéligibilité de trois ans dans l'affaire des emplois fictifs."C'est la goutte qui a fait déborder le vase", a affirmé Gaston Flosse aujourd'hui.
De son côté le président du pays estime que le président du parti orange l'a "condamné dès le début de son élection à la présidence du pays"; et de rajouter qu'il se se sentait "soulagé" de cette décision d'exclusion du Tahoeraa. Edouard Fritch a aussi annoncé la création de son parti, pressentie depuis plusieurs mois. Le président du pays a expliqué que la façon d'agir du président du Tahoeraa, qui l'a exclu "sans délai", s'apparente à de la "dictature". Le grand conseil doit maintenant valider l'exclusion de son président délégué vendredi soir.
Ecoutez leurs réactions au micro de Natacha Szilagyi :
Fritch soulagé / Flosse vexé - Natacha Szylagyi / Bruno Iedra
De son côté le président du pays estime que le président du parti orange l'a "condamné dès le début de son élection à la présidence du pays"; et de rajouter qu'il se se sentait "soulagé" de cette décision d'exclusion du Tahoeraa. Edouard Fritch a aussi annoncé la création de son parti, pressentie depuis plusieurs mois. Le président du pays a expliqué que la façon d'agir du président du Tahoeraa, qui l'a exclu "sans délai", s'apparente à de la "dictature". Le grand conseil doit maintenant valider l'exclusion de son président délégué vendredi soir.
Ecoutez leurs réactions au micro de Natacha Szilagyi :