Gaz de Tahiti : un plan social en cas de pertes trop conséquentes

Pendant la grève, la production continue mais les bonbonnes sont vendues au compte-gouttes.
Un scénario qu’envisage Georges Siu, le directeur de la société. Une partie de ses employés est en grève depuis 26 jours. Sur la trentaine de salariés, 17 ont cessé le travail. Et le dialogue est rompu avec la CSIP.

Hier, la direction a exprimé son refus catégorique de céder sur deux des points de revendication des grévistes. Le paiement d’indemnités supplémentaires pour 4 anciens salariés partis à la retraite. Pas question non plus d’augmenter les indemnités en cas de remplacement d’un salarié.
Au bout d'un mois de conflit, ce mouvement social commence à peser sur les comptes de l'entreprise. D'ailleurs, le directeur de Gaz de Tahiti envisage même un plan social si la situation devait perdurer, tout en dénonçant un manque de droiture dans le camp syndical :


Du côté de la CSIP, Cyril Legayic réfute que sa centrale soit à l'origine de la pénurie de bonbonnes de gaz. Il ne veut pas assumer cette accusation car pour lui, c’est de la seule responsabilité de Gaz de Tahiti.
D’ailleurs, la CSIP n’a pas empêché la sortie des camions de livraison argumente Cyril Legayc au micro de Gilles Tautu :

Un plan social si les pertes à Gaz de Tahiti sont trop conséquentes


Gaz de Tahiti a fait une demande réquisition, jeudi, auprès du haut-commissaire. Une demande qui n’a pas abouti. En effet, les réquisitions ne sont autorisées qu’en cas de troubles à l’ordre public.