A quelques jours de la grève générale lancée par l'intersyndicale, le président du Pays a rédigé un courrier, sous forme de tribune, adressée à toute la population polynésienne. Cette lettre ouverte a été publiée sur la page Facebook du Tapura Huiraatira, jeudi 1er mars, à 18h.
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"Pourquoi il y a urgence à réformer la retraite ? ". C'est le titre de cette tribune du président Edouard Fritch. Publiée, jeudi à 18h, sur la page Facebook du parti, elle a été partagée plusieurs fois sur les réseaux sociaux par des personnalités politiques. Dans cette lettre ouverte aux Polynésiens, Edouard Fritch tente d'annihiler le mouvement lancé par l'intersyndicale qui appelle à la grève générale afin de demander le retrait du projet de loi sur les retraites."Ils ne disent pas la vérité et cherchent à manipuler l'opinion" martèle t-il dans ce courrier.
Le président justifie point par point les mesures qui doivent être prises et qui permettront, selon le gouvernement, de continuer à payer les retraites. Parmi ces points, trois phrases pour convaincre la population : "Le gouvernement ne vous demande pas de payer plus. Le gouvernement vous demande de travailler un peu plus longtemps, comme c’est le cas partout dans le monde. Au lieu de partir à la retraite à 60 ans, à partir de 2021 vous partirez à 62 ans. C’est l’effort qui vous est demandé pour sauver notre régime de retraite".
Une sorte d'appel à la raison d'Edouard Fritch qui accuse les responsables syndicaux de mentir pour renforcer l'appel à la mobilisation. Reste à savoir si mardi 6 mars les travailleurs suivront les politiques ou les syndicats.
Le président justifie point par point les mesures qui doivent être prises et qui permettront, selon le gouvernement, de continuer à payer les retraites. Parmi ces points, trois phrases pour convaincre la population : "Le gouvernement ne vous demande pas de payer plus. Le gouvernement vous demande de travailler un peu plus longtemps, comme c’est le cas partout dans le monde. Au lieu de partir à la retraite à 60 ans, à partir de 2021 vous partirez à 62 ans. C’est l’effort qui vous est demandé pour sauver notre régime de retraite".
Une sorte d'appel à la raison d'Edouard Fritch qui accuse les responsables syndicaux de mentir pour renforcer l'appel à la mobilisation. Reste à savoir si mardi 6 mars les travailleurs suivront les politiques ou les syndicats.