Monter sur To’ata, porter les couleurs d’une troupe et se battre pour être élu le meilleur danseur du Heiva, c’est l’ambition de tout danseur passionné. Taero Jamet et Tini Chaulet ont décidé cette année de tenter leur chance pour la troupe Hitireva.
•
Il entre sur scène, les projecteurs se braquent sur lui, le public l’acclame. A cet instant, il ne voit plus rien, n’entend plus rien, seule la musique guide ses pensées. Il est tout seul sur To’ata. « C’est un moment puissant et unique». Taero Jamet, 28 ans, meilleur danseur du groupe Hitireva, parle en connaissance de cause… En 2009, le jeune homme s’était présenté comme meilleur danseur pour le groupe O Tahiti E, sa troupe de cœur, il avait alors remporté le deuxième prix. Taero a donc une revanche à prendre. « C’est un challenge pour moi, confie le jeune homme qui a fait sensation auprès du public samedi soir lors de sa prestation, En fait, je veux montrer aux spectateurs et au jury comment ma danse à évoluer ».
Assis à l’écart des autres danseurs dans la cour d’une des salles de sport de Pirae, Taero qui confectionne son costume végétale à la veille du jour J, lâche soudainement sa feuille de cocotier. Le bel athlète tient à insister sur un point : il n’est pas un danseur cliché. « J’essaye de me renouveler, d’apporter de nouvelles choses et d’effectuer de nouvelles prouesses techniques et artistiques », lâche ce dernier, bien déterminé à remporter ce prix. Cette année, il a pris un risque en travaillant l’expression du visage. « Je ne veux pas seulement sourire pour sourire, il faut que cela ait un sens avec l’histoire que je raconte, quitte à faire des grimaces ! ». Pour le pousser à se dépasser un peu plus, Kehau, la chef de groupe, lui a proposé un rôle contraire à sa personnalité. « Il est doux et léger, je voulais qu’il représente quelque chose de plus viril », confie cette chef de troupe exigeante et rigoureuse mais respectée par ses danseurs. Taero a donc joué la naissance du motu, le thème même de la troupe cette année.
Kehau a appliqué la même règle avec sa meilleure danseuse, Tini Chaulet. Energique et dynamique, la jeune femme de 25 ans danse un papillon, symbole de légèreté, de fragilité et d’élégance. « Elle a une beauté naturelle et une fraîcheur qui peuvent faire la différence », confie la chef de groupe qui a une affection particulière pour Tini. Fidèle depuis les début de Hitireva, la jeune danseuse, très prometteuse, est pleine d’ambition. Et, elle se donne les moyens d’y arriver. Depuis que Kehau l’a choisie parmi cinq autres candidates pour porter les couleurs de Hitireva, Tini travaille comme une acharnée. En plus des répétitions avec le groupe, elle s’est entraînée avec deux coachs personnelles pour améliorer ses chances de monter sur le podium. « On n’arrête pas, c’est intense et fatiguant comme rythme. Mais c’est excitant ! », s’enthousiaste Tini qui a suivi un régime alimentaire de sportive pour tenir le coup. « J’ai aussi beaucoup médité. J’aime le surf et la mer, alors j’allais souvent au bord de l’eau pour me reposer et lâcher la pression ». Tini en a eu bien besoin car, cette année, la concurrence est rude. « Mon avantage, c’est que je suis nouvelle dans les concours, confie la jeune femme, le regard malicieux, Donc, on ne me connaît pas. Je vais montrer qui je suis ! ». Et, c’est bien ce qu’elle a fait samedi soir lors de sa prestation…
Monter sur To’ata, c’est se dépasser
Assis à l’écart des autres danseurs dans la cour d’une des salles de sport de Pirae, Taero qui confectionne son costume végétale à la veille du jour J, lâche soudainement sa feuille de cocotier. Le bel athlète tient à insister sur un point : il n’est pas un danseur cliché. « J’essaye de me renouveler, d’apporter de nouvelles choses et d’effectuer de nouvelles prouesses techniques et artistiques », lâche ce dernier, bien déterminé à remporter ce prix. Cette année, il a pris un risque en travaillant l’expression du visage. « Je ne veux pas seulement sourire pour sourire, il faut que cela ait un sens avec l’histoire que je raconte, quitte à faire des grimaces ! ». Pour le pousser à se dépasser un peu plus, Kehau, la chef de groupe, lui a proposé un rôle contraire à sa personnalité. « Il est doux et léger, je voulais qu’il représente quelque chose de plus viril », confie cette chef de troupe exigeante et rigoureuse mais respectée par ses danseurs. Taero a donc joué la naissance du motu, le thème même de la troupe cette année.
Un travail à plein temps
Kehau a appliqué la même règle avec sa meilleure danseuse, Tini Chaulet. Energique et dynamique, la jeune femme de 25 ans danse un papillon, symbole de légèreté, de fragilité et d’élégance. « Elle a une beauté naturelle et une fraîcheur qui peuvent faire la différence », confie la chef de groupe qui a une affection particulière pour Tini. Fidèle depuis les début de Hitireva, la jeune danseuse, très prometteuse, est pleine d’ambition. Et, elle se donne les moyens d’y arriver. Depuis que Kehau l’a choisie parmi cinq autres candidates pour porter les couleurs de Hitireva, Tini travaille comme une acharnée. En plus des répétitions avec le groupe, elle s’est entraînée avec deux coachs personnelles pour améliorer ses chances de monter sur le podium. « On n’arrête pas, c’est intense et fatiguant comme rythme. Mais c’est excitant ! », s’enthousiaste Tini qui a suivi un régime alimentaire de sportive pour tenir le coup. « J’ai aussi beaucoup médité. J’aime le surf et la mer, alors j’allais souvent au bord de l’eau pour me reposer et lâcher la pression ». Tini en a eu bien besoin car, cette année, la concurrence est rude. « Mon avantage, c’est que je suis nouvelle dans les concours, confie la jeune femme, le regard malicieux, Donc, on ne me connaît pas. Je vais montrer qui je suis ! ». Et, c’est bien ce qu’elle a fait samedi soir lors de sa prestation…