20.000 nuitées en moins ! C’est ce qui est prévu par les professionnels du tourisme de croisière en 2016. Principale cause : il n’y aura plus de rotations du Pacific Princess en Polynésie française. Un départ qui aura du mal à être compensé.
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En 2015, il y a eu un peu plus de 450.000 nuitées de croisiéristes en Polynésie française. Pour cette nouvelle année, les professionnels sont plus pessimistes et pensent qu'elles devraient retomber à 430.000. En 2016, même si les ports de Papeete et de Bora Bora devraient voir plus de bateaux de croisière, cela ne suffira pas à compenser le départ de la compagnie Princess Cruises.
La maison mère américaine, Holland of America, a en effet décidé de supprimer les rotations de ses navires. Les bateaux de Princess Cruises viendront toujours en Polynésie française, mais pour de simples escales de transit entre Hawaï et la Nouvelle-Zélande. Conséquence : il y aura moins de touristes à Raiatea et Huahine.
Cette suppression devrait certainement avoir un impact sur les prestataires touristiques locaux. Si la compagnie américaine ne parie plus sur le fenua, c’est pour un ensemble de raisons économiques et stratégiques. La mode est aujourd’hui aux très gros paquebots de plus de 2 000 passagers qui ne peuvent pas aller dans toutes les îles. Les plus petits bateaux, mieux adaptés à nos eaux, comme le Paul Gauguin ou le Pacific Princess, sont moins rentables. La Polynésie française doit donc attirer plus de ces « petits paquebots » et faire des travaux dans les ports pour attirer, dans les années à venir, de plus gros bateaux.
La maison mère américaine, Holland of America, a en effet décidé de supprimer les rotations de ses navires. Les bateaux de Princess Cruises viendront toujours en Polynésie française, mais pour de simples escales de transit entre Hawaï et la Nouvelle-Zélande. Conséquence : il y aura moins de touristes à Raiatea et Huahine.
Cette suppression devrait certainement avoir un impact sur les prestataires touristiques locaux. Si la compagnie américaine ne parie plus sur le fenua, c’est pour un ensemble de raisons économiques et stratégiques. La mode est aujourd’hui aux très gros paquebots de plus de 2 000 passagers qui ne peuvent pas aller dans toutes les îles. Les plus petits bateaux, mieux adaptés à nos eaux, comme le Paul Gauguin ou le Pacific Princess, sont moins rentables. La Polynésie française doit donc attirer plus de ces « petits paquebots » et faire des travaux dans les ports pour attirer, dans les années à venir, de plus gros bateaux.