Insertion : le CVD un outil pour intégrer les jeunes dans le travail

Entrer dans la vie active pour une jeune est toujours compliqué. L'entreprise demande de l'expérience alors que les jeunes sortent des études. Mais avec le système CVD, le Pays prend en charge le salaire du jeune pendant un an et l'entreprise le forme. Du gagnant-gagnant.

 
La quête d'un premier emploi.... Un serpent qui se mord la queue pour tous les jeunes du Pays. Les entreprises cherchent des salariés mais elles demandent souvent de l'expérience. Le problème est, à juste titre, que les jeunes diplômés en manquent. Mais avec le système CVD (Corps des Volontaires au Développement), le Pays prend en charge le salaire du jeune pendant un an et l'entreprise le forme. Du gagnant-gagnant... Au  final avec ce dispositif , un jeune sur deux signent un contrat.

Jason Ly a été engagé par un bureau d'architectes après un an dans l'entreprise.  "C'est la première fois que tu entres dans la vie active, du coup, tu es un peu bouleversé par ce qui arrive (... ) Mais il faut pas lâcher". Pour le gérant de l'entreprise, ce système de stage rémunéré par le Pays constitue une opportunité mutuellement profitable. "Pour l'employeur ça a un coup de former le CVD les six premiers mois, on passe du temps à le former mais l'employeur dans les six derniers mois profite de ce système qui permet de ne pas rémunérer le CVD (... ) C'est un système équilibré", explique Nicolas Gourdon, gérant de Island studio.

C'est le SEFI qui suit les CVD, au nombre de 256 cette année. Le plus souvent, l'année de stage débouche sur un contrat. "On a 53% de nombre d'insertions dans le secteur privé", affirme Valérie Cholet, conseillère au SEFI. Koeinui Yuen, elle, a signé son CDI la semaine dernière après 12 mois dans un cabinet d'assurance. Elle se réjouit d'avoir pu acquérir d'entrée de l'expérience. "Ce dispositif permet au stagiaire d'entrer dans la vie active et acquérir justement de l'expérience."