Pour la 7e année consécutive, les étudiants en reo maohi de l’université de la Polynésie française ont organisé leur grande journée culturelle.
Cette année, ils ont choisi ce thème : « Ecris pour ton avenir » ou en tahitien : A Papa I No To Oe ananahi .
Cette année, ils ont choisi ce thème : « Ecris pour ton avenir » ou en tahitien : A Papa I No To Oe ananahi .
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Tout le campus était invité, mais pas seulement car cette journée est ouverte au public et particulièrement à ceux qui s’intéressent de près à la Polynésie.
C’est ainsi qu’environ un millier de personnes se sont retrouvées autour d’un spectacle organisé par les filières de reo maohi.
Danses, chants, mais aussi un immense repas traditionnel offert par les associations ont émaillé cette journée destinée à faire vivre au plus près les cultures polynésiennes.
Deux groupes d’étudiants étrangers séjournent en ce moment en Polynésie. Des Californiens, arrivés vendredi matin, éblouis par les prestations et la musique, mais aussi des Maoris qui n’ont pas manqué de faire un hakka, très applaudi évidemment.
Cependant, les chiffres de l’enseignement ne doivent pas masquer cette réalité : peu d’étudiants poursuivent leur cursus de reo maohi jusqu’à son terme.
En général , en première année, les étudiants sont au nombre de 130, un chiffre qui chute à 60 en deuxième année pour atteindre péniblement 20 en troisième année.
Consolation : ceux qui parviennent à terminer le cycle des études en reo maohi se disent en général très satisfaits.
Pour beaucoup l’apprentissage ou le perfectionnement en reo maohi permet de s’ancrer dans sa culture et dans son histoire. Cette démarche s’accompagne d’une véritable recherche identitaire.
C’est ce qu’explique Hitiura Mervin, qui a trouvé grâce à ses professeurs le sens de sa vie :
Aujourd’hui, très investi dans sa culture, il organise et supervise cette journée culturelle de l’université, avec l’espoir que de futurs étudiants rejoignent cette filière.
La langue pour vivre doit être pratiquée, mais aussi apprise et fixée par des règles contraignantes que seuls les professeurs de l’université sont habilités à transmettre.
C’est ainsi qu’environ un millier de personnes se sont retrouvées autour d’un spectacle organisé par les filières de reo maohi.
Danses, chants, mais aussi un immense repas traditionnel offert par les associations ont émaillé cette journée destinée à faire vivre au plus près les cultures polynésiennes.
Deux groupes d’étudiants étrangers séjournent en ce moment en Polynésie. Des Californiens, arrivés vendredi matin, éblouis par les prestations et la musique, mais aussi des Maoris qui n’ont pas manqué de faire un hakka, très applaudi évidemment.
Recherche identitaire
Pour la couleur locale, les étudiants comme les étudiantes ont joué le jeu et se sont vêtus de robes traditionnelles, couronnes et autres pareo.Cependant, les chiffres de l’enseignement ne doivent pas masquer cette réalité : peu d’étudiants poursuivent leur cursus de reo maohi jusqu’à son terme.
En général , en première année, les étudiants sont au nombre de 130, un chiffre qui chute à 60 en deuxième année pour atteindre péniblement 20 en troisième année.
Consolation : ceux qui parviennent à terminer le cycle des études en reo maohi se disent en général très satisfaits.
Pour beaucoup l’apprentissage ou le perfectionnement en reo maohi permet de s’ancrer dans sa culture et dans son histoire. Cette démarche s’accompagne d’une véritable recherche identitaire.
C’est ce qu’explique Hitiura Mervin, qui a trouvé grâce à ses professeurs le sens de sa vie :
La langue pour vivre doit être pratiquée, mais aussi apprise et fixée par des règles contraignantes que seuls les professeurs de l’université sont habilités à transmettre.
Pour la 7e année consécutive, les étudiants en reo maohi de l’université de la Polynésie française ont organisé leur grande journée culturelle.
Cette année, ils ont choisi ce thème : « Ecris pour ton avenir » ou en tahitien : A Papa I No To Oe ananahi .
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