Une journée internationale consacrée aux droits de l'enfant

Ce lundi 20 novembre, on célèbre la journée internationale des droits de l’enfant. Cette question fait encore débat en Polynésie française comme dans le reste des Outremers.
Sur le fenua, les manifestations ont commencé un peu en avance avec quelques évènements récréatifs, notamment dimanche 19 novembre à Punaauia. Le club Air Evasion, en collaboration avec l'association Hine Here, a offert une dizaine de vols en parapente aux enfants de quartier défavorisés. Un beau moment d'adrénaline pour ces jeunes...


A l'occasion de cette journée internationale, la maison de l'enfance à Punaauia organise un café-parents autour de ce sujet. L'idée étant de partager, de questionner et d'échanger ses expériences. Mais aussi, pour cette journée particulière, d'interroger les parents : connaissent-ils vraiment les droits de leurs enfants ? Une question qu'a posée Anaïs Nardi, responsable de la maison de l'enfance, aux parents.

©Polynésie 1ère

Concernant les enfants, qu'en pensent les jeunes élèves du collège de Tipaerui ? Connaissent-ils leurs droits ? Si oui, lesquels ? Beaucoup ne savent pas même si quelques uns ont tout de même une petit idée...

©Polynésie 1ère

Toujours à l'occasion de cette journée internationale, votre émission radio en langue tahitienne Hana Vevo, ce lundi à 17h10, sera consacrée à cette question des droits des enfants qui fait encore débat.

Invités de l'émission Christiane Ah-Sha, directrice des Affaires Sociales, Fabienne Ah-Ling, du Fare Tamahau et Guy Gooding, de la Fédération des Associations des parents d’élèves.

Des manquements en Outremer


Dans le reste des Outremers, les droits de l'enfant font aussi débat. A Paris, le défenseur des droits, Jacques Toubon, a présenté, lundi 20 novembre, son rapport annuel consacré aux droits de l’enfant dont un large chapitre est dédié à la situation à Mayotte et en Guyane.

Le rapport constate notamment que l’aide sociale à l’enfance n’est pas mise en place à Mayotte. Il met en exergue aussi le fait qu’en Guyane le taux de mortalité infantile est presque trois fois plus élevé que dans l’hexagone. La faiblesse de la médecine scolaire est également pointée du doigt. Ainsi, à Mayotte, il n’y a que deux médecins scolaires. En Guyane, seul un enfant âgé de cinq ans sur trois bénéficie d’un bilan de santé complet.

Reportage


Une journée internationale consacrée aux droits de l’enfant
Dr. Daniel Dumond, directeur du Fare Tama hau