Ken Cartler et le DJ Tommy Driker viennent de sortir un titre "On The Track". La chanson dénonce l'abandon et la maltraitance des animaux : un sujet qui tient à coeur aux deux artistes.
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Le clip officiel du nouveau tube club de Ken Carlter et Tommy Driker "On The Track" vient tout juste d'être mis en ligne sur Youtube. C'était une promesse que l'artiste polynésien installé en métropole avait faite, lors d'un récent voyage à Tahiti pour le tournage d'un clip. Les fonds seront intégralement reversés à la cause animale en Polynésie française.
Ken Carlter répond aux questions de Polynésie 1ère :
P1ère : Comment avez-vous décidé de vous lancer dans ce projet "On the Track" ?
Ken Carlter : "L'élément déclencheur a été que nous avons retrouvé des chiots abandonnés près d'un dépotoir sauvage lors du tournage de mon clip Shaka Dance l'an dernier. Ayant grandi avec beaucoup de chiens, à la presqu'île, j'ai eu honte que mon équipe de tournage voit cela, et nous avons sauvé les chiots. Il y avait d'autres chiens morts, tel un charnier, c'était près de la Baie Phaeton. J'ai donc poussé un coup de gueule sur Facebook qui a été vu 140,000 fois en 3 jours. J'ai reçu des messages de soutien de partout, la Réunion, les Etats-Unis, la France... du coup, j'ai eu l'idée de cette chanson et de ce clip. Entre temps, j'étais déjà engagé sur le Heiva i Paris et les Tahiti Music Awards, donc je n'ai pas pu me consacrer à faire le clip. On voulais vraiment faire les choses bien. Donc nous avons préparé cela sur plusieurs mois, et connaissant la qualité du travail de Tommy Driker, qui a remporté le Tahiti Music Awards du DJ de l'année, je lui ai proposé de travailler le remix pour le morceau (une version originale avait déjà été faite). Le malheur a voulu qu'il y a un mois, il a perdu son chien, empoisonné. Donc sur le clip, qui a été tourné en mai et juin, nous avons mis toute notre énergie, afin que le rendu soit le plus crédible possible. Nous avons tourné dans Paris à 5h40 du matin pour avoir une image bleutée, classe. Un couple a accepté de jouer le mauvais rôle. J'ai mis mon rôle habituel de "bogosse" pour accepté de faire la victime à la place du chien, comme si j'étais sa conscience, et de me faire battre, virtuellement bien sûr. Tout cela pour promouvoir au mieux une cause qui nous tient tous à coeur.
P1ère : Les fonds seront reversés à des associations de protection animale, c'est bien cela ?
Ken Carlter : "Oui, suite au coup de gueule sur Facebook et l'annonce du projet, beaucoup d'associations m'ont contacté et je leur en remercie. Nous ne pouvons pas aider toutes les associations malheureusement, donc nous avons ciblé les 4 ou 5 plus importantes du Fenua. J'ai eu la chance de rencontrer Sabine, la présidente de Fenua Animalia, il y a quelques jours à Paris. Donc il y aura Fenua Animalia qui a besoin d'aide pour son refuge. Nous pensons aussi à Eimeo Animara, I'a Mait'ai te Animara, SPAP et j'en oublie peut-être une. Les bénéfices d'un single mettent environ 6 mois à arriver par les distributeurs. Cela nous laisse le temps de rencontrer tout le monde et de bien en parler. Nous n'attendons pas non plus des sommes astronomiques, à moins que le titre devienne le succès international que l'on espère tous. Nous espérons que les gens se mobiliseront, à Tahiti mais aussi ailleurs. Chaque single acheté représente un don. Et dans tous les cas, la chanson servira à faire parler de la cause et soutenir les associations."
P1ère : Avez-vous d'autres projets de collaboration avec DJ Tommy Driker ?
Ken Carlter : "C'est notre première collaboration. A l'époque de Hot Summer (2010-2011), nous avons failli collaborer ensemble pour un remix électro mais cela ne s'est pas fait. Nous avons gardé le contact durant ces années, et j'ai pu voir son évolution incroyable. Je le respecte beaucoup, à son âge, il monte des festivals, il entreprend beaucoup et surtout, il est talentueux. Je pense, comme beaucoup, qu'il fera parti des meilleurs DJ mondiaux dans les 5 années à venir. Du coup, en discutant sur Skype il y a quelques mois, nous avons émis l'hypothèse de collaborer ensemble, et tout est allé très vite."On The Track" a été une sorte de test, qui s'est avéré positif. Personnellement, je le considère comme mon meilleur titre et l'instrumental qu'il a su apporter correspond exactement à l'état d'esprit dans lequel le morceau a été écrit et chanté. Comme nous sommes dans la même optique, et qu'il souhaite se développer à l'international, nous allons remettre ça sur d'autres chansons, et essayer de voir pour repousser nos limites, et titiller le niveau des meilleurs. Ce que je peux dire, c'est que le niveau sera au moins égal à "On The Track" et que l'on prépare de belles surprises. En attendant, parmi mes autres projets, il y a le Heiva i Paris 2015, qui prend beaucoup de temps et qui s'annonce grandiose. Il aura lieu les 11 et 12 septembre prochains."
P1ère : Comment avez-vous décidé de vous lancer dans ce projet "On the Track" ?
Ken Carlter : "L'élément déclencheur a été que nous avons retrouvé des chiots abandonnés près d'un dépotoir sauvage lors du tournage de mon clip Shaka Dance l'an dernier. Ayant grandi avec beaucoup de chiens, à la presqu'île, j'ai eu honte que mon équipe de tournage voit cela, et nous avons sauvé les chiots. Il y avait d'autres chiens morts, tel un charnier, c'était près de la Baie Phaeton. J'ai donc poussé un coup de gueule sur Facebook qui a été vu 140,000 fois en 3 jours. J'ai reçu des messages de soutien de partout, la Réunion, les Etats-Unis, la France... du coup, j'ai eu l'idée de cette chanson et de ce clip. Entre temps, j'étais déjà engagé sur le Heiva i Paris et les Tahiti Music Awards, donc je n'ai pas pu me consacrer à faire le clip. On voulais vraiment faire les choses bien. Donc nous avons préparé cela sur plusieurs mois, et connaissant la qualité du travail de Tommy Driker, qui a remporté le Tahiti Music Awards du DJ de l'année, je lui ai proposé de travailler le remix pour le morceau (une version originale avait déjà été faite). Le malheur a voulu qu'il y a un mois, il a perdu son chien, empoisonné. Donc sur le clip, qui a été tourné en mai et juin, nous avons mis toute notre énergie, afin que le rendu soit le plus crédible possible. Nous avons tourné dans Paris à 5h40 du matin pour avoir une image bleutée, classe. Un couple a accepté de jouer le mauvais rôle. J'ai mis mon rôle habituel de "bogosse" pour accepté de faire la victime à la place du chien, comme si j'étais sa conscience, et de me faire battre, virtuellement bien sûr. Tout cela pour promouvoir au mieux une cause qui nous tient tous à coeur.
P1ère : Les fonds seront reversés à des associations de protection animale, c'est bien cela ?
Ken Carlter : "Oui, suite au coup de gueule sur Facebook et l'annonce du projet, beaucoup d'associations m'ont contacté et je leur en remercie. Nous ne pouvons pas aider toutes les associations malheureusement, donc nous avons ciblé les 4 ou 5 plus importantes du Fenua. J'ai eu la chance de rencontrer Sabine, la présidente de Fenua Animalia, il y a quelques jours à Paris. Donc il y aura Fenua Animalia qui a besoin d'aide pour son refuge. Nous pensons aussi à Eimeo Animara, I'a Mait'ai te Animara, SPAP et j'en oublie peut-être une. Les bénéfices d'un single mettent environ 6 mois à arriver par les distributeurs. Cela nous laisse le temps de rencontrer tout le monde et de bien en parler. Nous n'attendons pas non plus des sommes astronomiques, à moins que le titre devienne le succès international que l'on espère tous. Nous espérons que les gens se mobiliseront, à Tahiti mais aussi ailleurs. Chaque single acheté représente un don. Et dans tous les cas, la chanson servira à faire parler de la cause et soutenir les associations."
P1ère : Avez-vous d'autres projets de collaboration avec DJ Tommy Driker ?
Ken Carlter : "C'est notre première collaboration. A l'époque de Hot Summer (2010-2011), nous avons failli collaborer ensemble pour un remix électro mais cela ne s'est pas fait. Nous avons gardé le contact durant ces années, et j'ai pu voir son évolution incroyable. Je le respecte beaucoup, à son âge, il monte des festivals, il entreprend beaucoup et surtout, il est talentueux. Je pense, comme beaucoup, qu'il fera parti des meilleurs DJ mondiaux dans les 5 années à venir. Du coup, en discutant sur Skype il y a quelques mois, nous avons émis l'hypothèse de collaborer ensemble, et tout est allé très vite."On The Track" a été une sorte de test, qui s'est avéré positif. Personnellement, je le considère comme mon meilleur titre et l'instrumental qu'il a su apporter correspond exactement à l'état d'esprit dans lequel le morceau a été écrit et chanté. Comme nous sommes dans la même optique, et qu'il souhaite se développer à l'international, nous allons remettre ça sur d'autres chansons, et essayer de voir pour repousser nos limites, et titiller le niveau des meilleurs. Ce que je peux dire, c'est que le niveau sera au moins égal à "On The Track" et que l'on prépare de belles surprises. En attendant, parmi mes autres projets, il y a le Heiva i Paris 2015, qui prend beaucoup de temps et qui s'annonce grandiose. Il aura lieu les 11 et 12 septembre prochains."