Il est de bon ton de parler des grands noms du Ori Tahiti. Coco Hotahota fait partie de ces personnalités qui ont marqué l'histoire du Heiva en créant son groupe de danse dont le seul nom TE MAEVA évoque l'une des plus généreuses traditions polynésiennes : l'accueil.
Thomas Teriiteporouarai nous replonge dans l'histoire du Heiva...
Ma rencontre avec Coco Hotahota et son univers résulte de ma méconnaissance totale du microcosme folklorique qui me poussa à me rendre un soir de 1974 aux abords de la place Vaiete sans pouvoir y accéder réellement et alors, je fus attiré par des sonorités extraordinairement inhabituelles et tout à la fois excentriques.
Des toérés interprétant "Le bolero" de Ravel dans un spectacle digne des meilleurs références en la matière. Sur ces entrefaits, je découvrais la signature du maître et son désir ardent de mêler inextricablement authenticité et provocation, il n'aura d'ailleurs de cesse de bouleverser les codes. "c'est ma façon de faire évoluer les choses" dira-t-il en substance. En 1980, d'aucuns ont encore en mémoire, cette apparition très remarquée des danseurs de Temaeva en tenue inadéquate - les hommes en smoking et les femmes toutes de noir vêtues portant des talons aiguilles. Ce qui était vécu par un certain nombre de polynésiens comme une offense à la culture, apparaît aujourd'hui comme une façon pour Coco Hotahota d'appeler la nouvelle génération à ne pas se reposer sur ses lauriers.
La célèbre troupe, fidèle aux élucubrations magnifiques de son génial fondateur s'imposait à Vaiete dès 1969, année de sa première victoire et cela pour une durée assez longue. En 1992, Coco Hotahota décide de prendre le large sans véritablement tourner le dos à son inspiration perpétuelle qu'il retrouvera en 1999 à l'occasion de son nouveau défi dont il en tirera le grand prix de cette année là : "La jeunesse, j'aime son arrogance car c'est comme ça qu'on avance" Tout est dit, Coco Hotahota reste très attaché au maintien des traditions et à leur pureté. Il n'a pas fini de nous étonner, le chorégraphe le plus attitré du pays continue de se battre et il a le regard tourné vers l'extérieur avec son Heiva international "Farereiraa".
En 1989, Temaeva nous émerveillait avec son hymne à la danse qui fait la part belle à une divinité bienveillante - La déesse Urataetae. Le montage a été réalisé par Aurélien NG FOC :
Le public et les nombreux artistes qui s'y produiront, découvriront le nouveau décor de la Place Toata, conçu pour réduire les nuisances sonores. Le programme d'ouverture consistera à solliciter la présence du panthéon maohi à la fête : "Le Rahiri". Chefs de groupe et membres du jury se retrouveront autour d'un bol de 'ava afin de sceller l'engagement de tous les participants au respect les uns des autres...
Le mot du Ministre de la Culture : C'est à Toata que l'art polynésien parvient à la forme la plus aboutie de son expression et c'est dans cet univers que naît notre spectacle. Le spectacle unique, l'unique Heiva i Tahiti
Ma rencontre avec Coco Hotahota et son univers résulte de ma méconnaissance totale du microcosme folklorique qui me poussa à me rendre un soir de 1974 aux abords de la place Vaiete sans pouvoir y accéder réellement et alors, je fus attiré par des sonorités extraordinairement inhabituelles et tout à la fois excentriques.
Des toérés interprétant "Le bolero" de Ravel dans un spectacle digne des meilleurs références en la matière. Sur ces entrefaits, je découvrais la signature du maître et son désir ardent de mêler inextricablement authenticité et provocation, il n'aura d'ailleurs de cesse de bouleverser les codes. "c'est ma façon de faire évoluer les choses" dira-t-il en substance. En 1980, d'aucuns ont encore en mémoire, cette apparition très remarquée des danseurs de Temaeva en tenue inadéquate - les hommes en smoking et les femmes toutes de noir vêtues portant des talons aiguilles. Ce qui était vécu par un certain nombre de polynésiens comme une offense à la culture, apparaît aujourd'hui comme une façon pour Coco Hotahota d'appeler la nouvelle génération à ne pas se reposer sur ses lauriers.
La célèbre troupe, fidèle aux élucubrations magnifiques de son génial fondateur s'imposait à Vaiete dès 1969, année de sa première victoire et cela pour une durée assez longue. En 1992, Coco Hotahota décide de prendre le large sans véritablement tourner le dos à son inspiration perpétuelle qu'il retrouvera en 1999 à l'occasion de son nouveau défi dont il en tirera le grand prix de cette année là : "La jeunesse, j'aime son arrogance car c'est comme ça qu'on avance" Tout est dit, Coco Hotahota reste très attaché au maintien des traditions et à leur pureté. Il n'a pas fini de nous étonner, le chorégraphe le plus attitré du pays continue de se battre et il a le regard tourné vers l'extérieur avec son Heiva international "Farereiraa".
En 1989, Temaeva nous émerveillait avec son hymne à la danse qui fait la part belle à une divinité bienveillante - La déesse Urataetae. Le montage a été réalisé par Aurélien NG FOC :
Le mot du Ministre de la Culture : C'est à Toata que l'art polynésien parvient à la forme la plus aboutie de son expression et c'est dans cet univers que naît notre spectacle. Le spectacle unique, l'unique Heiva i Tahiti