Le ministre de la culture a rencontré mardi 12 janvier à Paris, l’ambassadeur de France auprès de l’Unesco pour faire un point sur la candidature à l’inscription du site de Taputapuatea au patrimoine mondial. Une délégation du comité du patrimoine mondial va venir visiter le site
Philippe Lalliot a indiqué au ministre avoir été marqué par la qualité du dossier, selon lui très attendu par l’Unesco. Insistant sur la charge émotionnelle dégagée par le site de Taputapuatea, il a assuré être « fier » de porter cette candidature pour la France.
En juin dernier, la présentation du dossier devant le comité national des biens français par une délégation polynésienne composée notamment du président de la Polynésie française, Edouard Fritch, du Haut-commissaire de la République, Lionel Beffre, du ministre de la culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, du maire de Taputapuatea, Thomas Moutame, et du chef de projet Richard Tuheiava, avait impressionné les experts.
Deux mois plus tard, le comité avait donné un avis favorable au dépôt du dossier auprès de l’Unesco.
Afin d’accroître les chances de succès de la candidature, Phlilippe Lalliot a proposé au ministre, l’organisation d’un déplacement des 21 membres du comité du patrimoine mondial, sur le site de Taputapuatea. Heremoana Maamaatuaiahutapu s’est félicité de cette initiative et a assuré qu’elle serait soutenue par le Pays. L’ambassadeur soumettra ainsi prochainement cette proposition au comité, qui décide in fine de l’inscription d’un site sur la liste du patrimoine mondial.
Selon le ministre, ce déplacement permettrait aux 21 membres de mesurer pleinement la dimension historique de Taputapuatea, qui n’était pas seulement le site le plus important de la Polynésie française, mais aussi celui de l’ensemble du monde polynésien.
Heremoana Maamaatuaiahutapu a précisé que cette notion était encore bien présente dans l’esprit des Polynésiens, rappelant que le Pact against climate threats (Pact), appelant les nations à unir leurs efforts pour la protection de l’océan et de l’environnement, avait été signé, en juillet dernier, sur le marae de Taputapuatea par le groupe des dirigeants polynésiens (PLG, Polynesian leaders group), en amont de la Cop 21.
De manière générale, Heremoana Maamaatuaiahutapu et Philippe Lalliot ont convenu qu’il était essentiel de maintenir un dialogue permanent entre le Pays et l’ambassade de France auprès de l’Unesco et de coordonner la communication autour de la candidature.
Dans cet esprit, le ministre a informé l’ambassadeur qu’une exposition et une série de conférences seraient organisées début 2017 à la délégation de la Polynésie française afin de promouvoir la candidature de Taputapuatea. Un livre basé sur le dossier et destiné au grand public sera également publié.
Philippe Lalliot s’est réjoui de la mise en œuvre de ces actions. Dans la même perspective, il a suggéré au ministre que la Polynésie française soit présente lors de la prochaine réunion du comité du patrimoine mondial, en juin prochain à Istanbul, en Turquie.
Source : communiqué de la Présidence
En juin dernier, la présentation du dossier devant le comité national des biens français par une délégation polynésienne composée notamment du président de la Polynésie française, Edouard Fritch, du Haut-commissaire de la République, Lionel Beffre, du ministre de la culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, du maire de Taputapuatea, Thomas Moutame, et du chef de projet Richard Tuheiava, avait impressionné les experts.
Deux mois plus tard, le comité avait donné un avis favorable au dépôt du dossier auprès de l’Unesco.
Déplacement à Taputapuatea du Comité du patrimoine mondial
Afin d’accroître les chances de succès de la candidature, Phlilippe Lalliot a proposé au ministre, l’organisation d’un déplacement des 21 membres du comité du patrimoine mondial, sur le site de Taputapuatea. Heremoana Maamaatuaiahutapu s’est félicité de cette initiative et a assuré qu’elle serait soutenue par le Pays. L’ambassadeur soumettra ainsi prochainement cette proposition au comité, qui décide in fine de l’inscription d’un site sur la liste du patrimoine mondial.
Selon le ministre, ce déplacement permettrait aux 21 membres de mesurer pleinement la dimension historique de Taputapuatea, qui n’était pas seulement le site le plus important de la Polynésie française, mais aussi celui de l’ensemble du monde polynésien.
Un dialogue permanent et une communication coordonnée
Heremoana Maamaatuaiahutapu a précisé que cette notion était encore bien présente dans l’esprit des Polynésiens, rappelant que le Pact against climate threats (Pact), appelant les nations à unir leurs efforts pour la protection de l’océan et de l’environnement, avait été signé, en juillet dernier, sur le marae de Taputapuatea par le groupe des dirigeants polynésiens (PLG, Polynesian leaders group), en amont de la Cop 21.
De manière générale, Heremoana Maamaatuaiahutapu et Philippe Lalliot ont convenu qu’il était essentiel de maintenir un dialogue permanent entre le Pays et l’ambassade de France auprès de l’Unesco et de coordonner la communication autour de la candidature.
Exposition et conférences à la Délégation
Dans cet esprit, le ministre a informé l’ambassadeur qu’une exposition et une série de conférences seraient organisées début 2017 à la délégation de la Polynésie française afin de promouvoir la candidature de Taputapuatea. Un livre basé sur le dossier et destiné au grand public sera également publié.
Philippe Lalliot s’est réjoui de la mise en œuvre de ces actions. Dans la même perspective, il a suggéré au ministre que la Polynésie française soit présente lors de la prochaine réunion du comité du patrimoine mondial, en juin prochain à Istanbul, en Turquie.
Source : communiqué de la Présidence