Dans son rapport publié ce lundi, la Chambre Territoriale des Comptes note "des efforts" depuis 2008 "dans la gestion" notamment mais pointe du doigt "la persistance de défaillances dans le pilotage et la gestion de l'établissement".
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"L'instabilité structurelle de la gouvernance" à l'OPT est-elle à l'origine d'une "absence de réflexion stratégique" ? Les magistrats de la Cour Territoriale des Comptes affirment en tous cas qu'elle "a entravé la réorganisation du fonctionnement de l'établissement ainsi que le déploiement de nombreux projets".
Ainsi, "un fonctionnement confus et une décision plus politique qu'économique" ont conduit notamment à "une réorganisation des services opérée et une absence de gestion par la performance". L'OPT a également preuve de "manque de réactivité face au déclin des activités traditionnelles" (NDLR: services postaux). Même le rachat de la société Tikiphone, pour 380 Millions de FCP, apparaît "entaché de nombreuses erreurs de gestion" et "précipité".
"Plusieurs opérations foncières se sont révélées très coûteuses pour l'établissement" note enfin la Cour. Ainsi, "pour l'opération Fare Hinoï il s'agit d'un terrain resté sans construction depuis 14 ans", et "l'opération Centre de tri du courrier correspond à des besoins identifiés pour un bâtiment qui tarde à voir le jour".
Ainsi, "un fonctionnement confus et une décision plus politique qu'économique" ont conduit notamment à "une réorganisation des services opérée et une absence de gestion par la performance". L'OPT a également preuve de "manque de réactivité face au déclin des activités traditionnelles" (NDLR: services postaux). Même le rachat de la société Tikiphone, pour 380 Millions de FCP, apparaît "entaché de nombreuses erreurs de gestion" et "précipité".
"Des charges de personnels qui progressent deux fois plus vite que les produits"
"Les coûts de structure dans un environnement désormais concurrentiel" paraissent plomber le chiffre d'affaires du groupe. Ce, alors que "les charges de personnel ont progressé deux fois plus vite que les produits, tout du moins jusqu'en 2012", précise la CTC. Celle-ci précise que l'effectif moyen est de 900 agents en 2013, "la contraction portant surtout sur les CDD", et "le plan départ volontaire", qui portait sur 88 personnes est jugé "peu efficient"."Plusieurs opérations foncières se sont révélées très coûteuses pour l'établissement" note enfin la Cour. Ainsi, "pour l'opération Fare Hinoï il s'agit d'un terrain resté sans construction depuis 14 ans", et "l'opération Centre de tri du courrier correspond à des besoins identifiés pour un bâtiment qui tarde à voir le jour".