La Polynésie se dote d'un laboratoire de haute sécurité microbiologique

L'Institut Louis Malardé se dote d'un laboratoire de haute sécurité microbiologique.
Inauguration ce matin, à l'Institut Louis Malardé, d'un laboratoire P3, pour l'analyse des agents hautement infectieux, tels que la tuberculose, le chikungunya, voire Ebola. Il garantit une sécurité optimale pour les chercheurs et la population alentours.
Il a été inauguré aujourd'hui, en présence des représentants de l'Etat et du Pays. Situé au coeur de l'Institut Louis Malardé, à Papeete, ce laboratoire P3 permettra d'analyser des agents hautement pathogènes, dans des conditions de biosécurité optimale. Auparavant, ces analyses étaient effectuées sur place dans un laboratoire P2+, ce qui n'était pas suffisant. Les chercheurs de l'Institut Louis Malardé pourront par exemple travailler sur la tuberculose, la dengue, le chikungunya, voire même Ebola si un jour cela s'avère nécessaire.
Le personnel doit porter un équipement complet et se doucher en sortant du laboratoire.
Le laboratoire répond à des normes de biosécurité très strictes et arrive déjà assemblé sous forme de container. L'air ambiant est aspiré et filtré avant sortie. Le personnel doit porter un équipement complet et se doucher en sortant.

Il s'agit là du seul laboratoire P3 dans la région. L'Institut Louis Malardé traite 700 prélèvements par an, venus d'une quinzaine d'Etats insulaires du Pacifique.