La ministre de l’éducation a ouvert mercredi 20 avril, à la Direction générale de l’éducation et des enseignements, les premières assises Eco-Ecole de Polynésie française.En Polynésie, 38 établissements se sont engagés dans cette démarche.
Nicolas Suire; Hélène Harté •
Ces assises sont organisées par l’association Fedescol (le relais local d'Eco-Ecole), avec le soutien du Pays. La démarche éducative et pédagogique « Eco-Ecole » vise à labelliser les établissements en matière d'Education au Développement Durable (EDD).
Ces dernières années, le développement durable est devenu une préoccupation grandissante chez les jeunes. Leur engagement sur cette question lors des Assises de l’environnement des étudiants de novembre 2015 et des assises de la jeunesse de février 2016 l’ont clairement prouvé. Ces premières assises ont pour objectif de faciliter le travail des porteurs de projets en encourageant le développement du réseau par des échanges de pratiques et de mutualisation des idées et des outils. Elles ont aussi comme objectif de faire connaître la démarche aux autres établissements pour les inviter à se lancer dans cette belle aventure éducative.
Chaque établissement engagé dans la démarche, en choisissant un thème (l’eau, les déchets, l’alimentation, les économies d’énergie, le changement de comportement des consommateur…) doit pouvoir proposer une mise en œuvre concrète d’une action de développement durable. Il est aidé et accompagné dans cet objectif par Fedescol, le représentant de ce label en Polynésie française.
Avec 1 900 établissements scolaires engagés en France, 46 000 dans le monde, le programme Eco-Ecole est devenu une référence pour l'éducation à l'environnement et au développement durable dans les établissements scolaires et pour les territoires qui œuvrent à la transition écologique de notre société. En Polynésie française, 38 établissements (lycées, collèges, écoles privés ou publics), sont inscrits dans la démarche cette année. Ils étaient 21 l'année dernière, soit une belle progression et surtout une nouvelle preuve que la question du développement durable devient centrale pour l’avenir de notre Pays.