Un an après l’épidémie de chikungunya qui a touché la Polynésie française de septembre 2014 à mars 2015, avec un pic en décembre, les autorités sanitaires sont en mesure de dresser un bilan des conséquences de l’infection.
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32 décès ont été comptabilisés : 16 patients étaient à l’hôpital, les 16 autres à leur domicile. Il s’agit pour la plupart de patients déjà fragilisés par une maladie ou un état de santé général défaillant.
Le chikungunya était également redouté pour les femmes enceintes : 21 bébés ont d’ailleurs développé la maladie dans les jours suivants la naissance, avec 4 cas graves et un décès comptabilisé dans les 32 décès.
Le virus a également entraîné des complications. 50% des patients ont souffert de douleurs, pour des durées allant de 3 semaines à 3 mois, et pour 20% au-delà de 3 mois. Des formes sévères ont été constatées : 47 cas pour 69.000 personnes ayant consulté.
De 7 à 9 cas de syndrome de Guillain – Barré ont aussi nécessité des hospitalisations. Ces atteintes neurologiques ont été également constatées dans les autres régions ultra marines concernées par les épidémies de chikungunya.
Le chikungunya était également redouté pour les femmes enceintes : 21 bébés ont d’ailleurs développé la maladie dans les jours suivants la naissance, avec 4 cas graves et un décès comptabilisé dans les 32 décès.
Le virus a également entraîné des complications. 50% des patients ont souffert de douleurs, pour des durées allant de 3 semaines à 3 mois, et pour 20% au-delà de 3 mois. Des formes sévères ont été constatées : 47 cas pour 69.000 personnes ayant consulté.
De 7 à 9 cas de syndrome de Guillain – Barré ont aussi nécessité des hospitalisations. Ces atteintes neurologiques ont été également constatées dans les autres régions ultra marines concernées par les épidémies de chikungunya.