Le syndicat USAF/UNSA majoritaire à Air France Polynésie critique "le climat de terreur instauré par la nouvelle direction régionale", "la baisse des effectifs" qui conduit à des vols "en composition d'équipage réduite". Ils n'excluent pas de faire grève dans le contexte national.
•
Dans un communiqué parvenu ce jeudi soir, le syndicat USAF/UNSA qui se dit "représentatif à 80%" se dit inquiet. Outre les enjeux nationaux, "depuis 4 ans, les salariés ont fait des efforts considérables tant financiers qu'en cadence de travail", les plans de départ se sont succédés et la masse salariale du groupe fond alors que "dans le même temps l'effectif des cadres ne cesse d'augmenter".
Le syndicat relève que les personnels au sol autant que les pilotes "payent le prix de ces erreurs autant stratégiques que commerciales". Mais il lance aussi un cri d'alarme: "Localement la délégation régionale de Papeete n'est pas épargnée par cette attitude dédaigneuse de la direction qui met sans cesse la pression aux employés de l’agence du centre ville faisant régner un climat de terreur. On y est même menacé de licenciement sur le simple fait de donner son avis. Des personnes travaillant depuis plus de 25 ans dans l'entreprise n’ont aucune reconnaissance", poursuit l'USAF/UNSA.
En 2012, sous la menace de la fermeture de la base de Papeete "les PNC d’Air France Polynésie rappellent qu'ils ont fourni un effort considérable" mais que celui ci n'a pas "ramené la paix sociale". Le climat social se serait "nettement dégradé depuis que la nouvelle direction est en place".
L'USAF/UNSA s'inquiète déjà d'une suppression de la ligne Paris/Papeete sachant qu'elle "est revenue à l'équilibre ces deux dernières années avec un fort taux de remplissage" et se dit prêt à "faire grève" dans le contexte national où l'avenir de 2900 salariés d'Air France est menacé par un plan de restructuration.
Nous n'avons pu joindre la direction pour réagir face à ces positions.
Le syndicat relève que les personnels au sol autant que les pilotes "payent le prix de ces erreurs autant stratégiques que commerciales". Mais il lance aussi un cri d'alarme: "Localement la délégation régionale de Papeete n'est pas épargnée par cette attitude dédaigneuse de la direction qui met sans cesse la pression aux employés de l’agence du centre ville faisant régner un climat de terreur. On y est même menacé de licenciement sur le simple fait de donner son avis. Des personnes travaillant depuis plus de 25 ans dans l'entreprise n’ont aucune reconnaissance", poursuit l'USAF/UNSA.
"Menacé de licenciement quand on donne son avis"
Bon à savoir pour les passagers: le syndicat majoritaire précise que l"’effectif des PNC (hôtesses et stewards) est insuffisant et les vols partent régulièrement en composition d’équipage réduite. Les représentants du personnel sont freinés dans leurs tâches, la direction ne répondant pas aux questions ou y répondant de façon biaisée".En 2012, sous la menace de la fermeture de la base de Papeete "les PNC d’Air France Polynésie rappellent qu'ils ont fourni un effort considérable" mais que celui ci n'a pas "ramené la paix sociale". Le climat social se serait "nettement dégradé depuis que la nouvelle direction est en place".
"Les vols Papeete/Paris partent régulièrement avec un équipage insuffisant"
Le syndicat interpelle sur "la mauvaise gestion de la base polynésienne: les stratégies inadaptées de la direction commerciale comme la fuite des très bons clients et perte des gros contrats, ainsi que le manque de considération des services "ressources humaines" pour son personnel".L'USAF/UNSA s'inquiète déjà d'une suppression de la ligne Paris/Papeete sachant qu'elle "est revenue à l'équilibre ces deux dernières années avec un fort taux de remplissage" et se dit prêt à "faire grève" dans le contexte national où l'avenir de 2900 salariés d'Air France est menacé par un plan de restructuration.
Nous n'avons pu joindre la direction pour réagir face à ces positions.