Au Brésil, les chercheurs ont découvert un lien entre ce virus et des cas de microcéphalie chez les bébés. Qu'en est il de la Polynésie qui a été touchée par cette épidémie entre 2013 et 2014 ?
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Selon les chercheurs brésiliens le Zika, un virus véhiculé par le moustique tigre, serait à l'origine de microcéphalies. Actuellement touché par une épidémie de Zika, le pays aurait déjà identifié plus de 1.200 cas suspects. Le microbe a été détecté dans le liquide amniotique de deux femmes enceintes ayant été malades et dont les bébés sont nés microcéphalies.
Le docteur Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire de la Polynésie française, explique en détail à nos journalistes, ce qu'est exactement cette maladie :
Hier, mercredi 2 décembre, la Direction de la santé a annoncé dans un communiqué de presse avoir analysé les naissances et interruptions médicales de grossesse survenues en 2014, suite notamment au signalement de quatre premiers cas congénitales rares chez enfants nés cette année là.
Au total, 18 enfants ou foetus avec des malformations du système nerveux central ont été identifiés entre mars 2014 et mai 2015. Une fréquence en hausse par rapport à la normale. Sur ces 18 cas, deux types de malformations ont été déclarés : 13 cas microcéphalies, pour lesquels 10 IVG ont été pratiquées, seuls trois enfants sont vivants ; et 5 cas d'anomalies congénitales, deux sont décédés et trois sont vivants. Interrogé par nos journalistes, le docteur Henri-Pierre Mallet revient sur ces différents cas détectés au cours de l'année 2014 :
Pour 15 cas, les débuts des grossesses et jusqu'au sixième mois se sont déroulés durant l'épidémie de Zika, entre septembre 2013 et mars 2014. Pour l'heure aucun autre facteur n'a été détecté chez les mères de ces enfants. Mais, une chose est sûre, les cas de mycrocéphalie et d'anomalie congénitale sont extrêmement rare sur le fenua. Ces deux maladies ne sont pas transmises de manière génétique ou héréditaire, il faut une exposition à un microbe extérieur pour en être atteint.
L'hypothèse d'un rôle sur ces malformations congénitales d'une infection des mères par le virus Zika durant leur début de grossesse est aujourd'hui à l'étude. Les investigations auprès des familles concernées en Polynésie française vont donc se poursuivre. Les pays comme le Brésil devrait également réaliser une étude.
Selon Henri-Pierre Mallet, il n'y a plus aucun risque sur le fenua car l'épidémie de Zika est désormais terminée.
Retrouvez le communiqué de la Direction de la santé ici :
Le docteur Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire de la Polynésie française, explique en détail à nos journalistes, ce qu'est exactement cette maladie :
Et en Polynésie française ?
Hier, mercredi 2 décembre, la Direction de la santé a annoncé dans un communiqué de presse avoir analysé les naissances et interruptions médicales de grossesse survenues en 2014, suite notamment au signalement de quatre premiers cas congénitales rares chez enfants nés cette année là.
Au total, 18 enfants ou foetus avec des malformations du système nerveux central ont été identifiés entre mars 2014 et mai 2015. Une fréquence en hausse par rapport à la normale. Sur ces 18 cas, deux types de malformations ont été déclarés : 13 cas microcéphalies, pour lesquels 10 IVG ont été pratiquées, seuls trois enfants sont vivants ; et 5 cas d'anomalies congénitales, deux sont décédés et trois sont vivants. Interrogé par nos journalistes, le docteur Henri-Pierre Mallet revient sur ces différents cas détectés au cours de l'année 2014 :
Une étude en cours
Pour 15 cas, les débuts des grossesses et jusqu'au sixième mois se sont déroulés durant l'épidémie de Zika, entre septembre 2013 et mars 2014. Pour l'heure aucun autre facteur n'a été détecté chez les mères de ces enfants. Mais, une chose est sûre, les cas de mycrocéphalie et d'anomalie congénitale sont extrêmement rare sur le fenua. Ces deux maladies ne sont pas transmises de manière génétique ou héréditaire, il faut une exposition à un microbe extérieur pour en être atteint.
L'hypothèse d'un rôle sur ces malformations congénitales d'une infection des mères par le virus Zika durant leur début de grossesse est aujourd'hui à l'étude. Les investigations auprès des familles concernées en Polynésie française vont donc se poursuivre. Les pays comme le Brésil devrait également réaliser une étude.
Selon Henri-Pierre Mallet, il n'y a plus aucun risque sur le fenua car l'épidémie de Zika est désormais terminée.
Retrouvez le communiqué de la Direction de la santé ici :