Ce 23 septembre, les autorités ont expulsé les occupants du marae Arahurahu, à Paea. Ces derniers, qui se réclament de la royauté "Polynesian Kingdom of Atooi", se revendiquent propriétaires de ces terres.
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Ce mercredi, les occupants du marae Arahurahu, à Paea, ont été expulsés par les gendarmes. L'huissier est venu signifier leur expulsion vers 6h du matin. Une expulsion qui s'est faite en douceur.
"Chaque personne va être accompagnée sur son lieu pour récupérer ses affaires (...) En fin de journée, plus rien ne doit rester, le site sera gardé ensuite pour éviter la réoccupation", explique le directeur de cabinet du haut-commissaire, présent également sur place.
Le tribunal administratif avait ordonné, le 21 août dernier, l'expulsion de ces personnes qui se revendiquent propriétaires de ces terres. Malgré cette décision, les occupants avaient refusé de quitter les lieux. Les autorités ont donc dû intervenir. "Aujourd'hui, ils viennent comme ça comme des voleurs (...) Un peu énervé, pas dans la méchanceté, mais par le Pays (...) Personne n'est venu nous voir !", explique Patrice Teinauri, l'un des occupants.
Ces derniers, qui se réclament de la royauté "Polynesian Kingdom of Atooi", avait installé en juin un campement de fortune, composé d’une dizaine de chapiteaux abritant autant de familles, la vie s’organise depuis deux mois et demi. Certains arbres ont été abattus en vue de bâtir d'éventuelles demeures permanentes.
"Chaque personne va être accompagnée sur son lieu pour récupérer ses affaires (...) En fin de journée, plus rien ne doit rester, le site sera gardé ensuite pour éviter la réoccupation", explique le directeur de cabinet du haut-commissaire, présent également sur place.
Interview
Le tribunal administratif avait ordonné, le 21 août dernier, l'expulsion de ces personnes qui se revendiquent propriétaires de ces terres. Malgré cette décision, les occupants avaient refusé de quitter les lieux. Les autorités ont donc dû intervenir. "Aujourd'hui, ils viennent comme ça comme des voleurs (...) Un peu énervé, pas dans la méchanceté, mais par le Pays (...) Personne n'est venu nous voir !", explique Patrice Teinauri, l'un des occupants.
Interview
Ces derniers, qui se réclament de la royauté "Polynesian Kingdom of Atooi", avait installé en juin un campement de fortune, composé d’une dizaine de chapiteaux abritant autant de familles, la vie s’organise depuis deux mois et demi. Certains arbres ont été abattus en vue de bâtir d'éventuelles demeures permanentes.