Le Haut-commissaire vient de délivrer un agrément annonçant l’autorisation pour les petits bateaux de transporter des personnes pour des evasans. Cette décision ne fait pas l’unanimité dans les îles.
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Adapter le droit à une situation déjà existante, c’est ce qui a motivé la décision du Haut-commissariat d'autoriser certains bateaux privés a être utilisés pour le transport des evasans. Aux Marquises, la pratique est déjà courante mais avant cette décision elle était illégale.
Dans quelques jours, certains bonitiers et poti marara pourront alors être réquisitionnés pour transporter des malades.
Pour Véronique Tamarii, directrice de l’hôpital de Nuku Hiva, la décision du Haut-commissariat reconnait enfin l’importance de légaliser une telle situation :
Pour savoir quels types de bateaux pourront être utilisés, il faudra attendre le passage d’une équipe chargée par l’Etat d’inspecter les embarcations et de les homologuer. Une mesure qui apparait à certains plus comme un pansement que comme une véritable volonté de prendre en charge la situation de plus en plus précaire des evasans.
Aux Tuamotu, l’autorisation de la prise en charge des malades par des bateaux privés soulage ceux qui le faisaient déjà mais pose une question : celle de l’investissement de l’Etat. Les habitants, eux, estiment qu'ils ne devraient pas avoir à prendre ce genre de choses en main. C'est ce que pense Terai Tahi, président de l'association Katalina :
Face à ces réactions, le Haut-commissaire a tenu à souligner avant tout l’importance de régulariser la situation de ces petits bateaux.
A la suite de cette décision, les associations comme la FEPSM des Tuamotu et des Marquises, mais également des autres archipels, espèrent bien trouver une solution plus durable et plus sécurisée pour qu'une evasan ne présente pas un risque supplémentaire pour les malades.
Dans quelques jours, certains bonitiers et poti marara pourront alors être réquisitionnés pour transporter des malades.
Pour Véronique Tamarii, directrice de l’hôpital de Nuku Hiva, la décision du Haut-commissariat reconnait enfin l’importance de légaliser une telle situation :
Pour savoir quels types de bateaux pourront être utilisés, il faudra attendre le passage d’une équipe chargée par l’Etat d’inspecter les embarcations et de les homologuer. Une mesure qui apparait à certains plus comme un pansement que comme une véritable volonté de prendre en charge la situation de plus en plus précaire des evasans.
Régulariser la situation des petits bateaux
Aux Tuamotu, l’autorisation de la prise en charge des malades par des bateaux privés soulage ceux qui le faisaient déjà mais pose une question : celle de l’investissement de l’Etat. Les habitants, eux, estiment qu'ils ne devraient pas avoir à prendre ce genre de choses en main. C'est ce que pense Terai Tahi, président de l'association Katalina :
Face à ces réactions, le Haut-commissaire a tenu à souligner avant tout l’importance de régulariser la situation de ces petits bateaux.
A la suite de cette décision, les associations comme la FEPSM des Tuamotu et des Marquises, mais également des autres archipels, espèrent bien trouver une solution plus durable et plus sécurisée pour qu'une evasan ne présente pas un risque supplémentaire pour les malades.
Les petits bateaux autorisés à faire des evasans