Dégager une personne prisonnière d'un véhicule accidenté en feu. Une opération délicate où il faut absolument sécuriser la victime. Voilà l’objectif de la dernière opération avec les sapeurs-pompiers métropolitains.
"Eux ils travaillent d'une certaine façon, qui est assez similaire à la nôtre, et nous on leur apporte les nouvelles connaissances que l'on a en métropole, surtout avec les nouveaux véhicules et les nouvelles techniques…Ici ou là-bas, l'objectif est que la victime ressorte sans séquelles", explique le sergent-chef Vincent MANIODET, sapeur-pompier en France.
Avec des renforts de métropole, l’arsenal des pompiers de Teva i Uta a pu être étoffé pour faire face aux urgences sur le terrain, soit 350 interventions en 1 mois. Un véritable engagement pour ces soldats du feu. "Le taux d'interventions a explosé, il a été multiplié par 15 ou 20. D'habitude, rien qu'en transport de malades ou de secours à la personne, on atteint 75 à 80 par mois. Je remercie beaucoup les sapeurs-pompiers y compris ceux de la Polynésie, ceux qui ont vraiment connu cette crise sanitaire, ils ont porté leur fardeau sans réfléchir"; déclare admiratif Gaston TUNOA, chef de la brigade de Teva i Uta.
Après 3 semaines sur le territoire, les sapeurs-pompiers de métropole s’envoleront demain matin pour rejoindre leur brigade respective. Ils partiront les valises pleines de souvenirs et d’expériences fortes du fenua.