Le milliardaire australien Clive Palmer qui avait racheté le Club Med de Bora-Bora met le feu aux poudres et provoque l’embarras de son pays. Lors d’une interview télévisée, il a traité les chinois de « bâtards ».
La tirade télévisée du milliardaire australien, qui s'en est pris vivement aux dirigeants communistes chinois capables "de tirer sur leur propre peuple", a provoqué l'indignation de médias officiels chinois qui ont appelé mercredi Pékin à durcir le ton face à Canberra.
Flamboyant magnat du secteur minier -- actuellement en litige avec un groupe d'État chinois -- et membre du Parlement australien, Clive Palmer a attaqué avec virulence les dirigeants chinois à la télévision lundi soir.
Il y a dit avoir intenté des actions devant la justice australienne contre son partenaire chinois au sujet des bénéfices issus d'un site minier en Australie, et n'avoir aucune confiance dans les procédures judiciaires en Chine.
"Ces bâtards de Chinois -- je dis cela parce qu'ils sont communistes, ils font tirer sur leur propre peuple, ils n'ont pas de système judiciaire, et ils veulent s'emparer de notre pays (l'Australie) mais on ne va pas les laisser faire", a-t-il lancé.
Participant à une émission de la chaîne Australian Broadcasting Corporation, M. Palmer a affirmé que "le gouvernement communiste chinois (lui) devait 500 millions de dollars australiens".
Ces propos insultants ont suscité des réactions enflammées des médias d'Etat chinois, qui y publié des éditoriaux au vitriol.
Le Global Times, quotidien nationaliste proche du Parti communiste, a ainsi appelé Pékin à prendre "de très fermes mesures pour punir" le milliardaire et adopter des mesures de rétorsion à l'encontre de Canberra.
Élargissant la polémique, le journal a estimé qu'une telle tirade reflétait "la montée grandissante (de comportements) de voyous" en Australie, et témoignait de "l'attitude hostile de la société australienne à l'égard de la Chine".
"La Chine doit faire savoir à ces provocateurs effrénés ce qui leur coûte quand ils attisent notre courroux", a-t-il insisté, appelant Pékin à suspendre toute relation d'affaires avec Clive Palmer et à sanctionner les entreprises australiennes qui lui sont liées.
"Il faut donner une leçon à Canberra pour lui apprendre à saboter nos relations bilatérales", a-t-il poursuivi, accusant le gouvernement australien de mener "une politique de voyous".
L'édition en chinois du Global Times consacrait toute sa une à l'affaire -- en citant même les propos du milliardaire sur les autorités chinoises tirant sur leurs concitoyens, possible allusion à la répression sanglante du mouvement étudiant pékinois en 1989.
Alarmé par la véhémence des réactions en Chine, premier partenaire commercial de l'Australie, Canberra a tenté de faire retomber la pression. Julie Bishop, ministre des Affaires étrangères, a qualifié la tirade télévisée de M. Palmer de "choquante, inutile et inacceptable, venant d'un parlementaire".
Source : AFP
Flamboyant magnat du secteur minier -- actuellement en litige avec un groupe d'État chinois -- et membre du Parlement australien, Clive Palmer a attaqué avec virulence les dirigeants chinois à la télévision lundi soir.
Il y a dit avoir intenté des actions devant la justice australienne contre son partenaire chinois au sujet des bénéfices issus d'un site minier en Australie, et n'avoir aucune confiance dans les procédures judiciaires en Chine.
"Ces bâtards de Chinois -- je dis cela parce qu'ils sont communistes, ils font tirer sur leur propre peuple, ils n'ont pas de système judiciaire, et ils veulent s'emparer de notre pays (l'Australie) mais on ne va pas les laisser faire", a-t-il lancé.
Participant à une émission de la chaîne Australian Broadcasting Corporation, M. Palmer a affirmé que "le gouvernement communiste chinois (lui) devait 500 millions de dollars australiens".
Ces propos insultants ont suscité des réactions enflammées des médias d'Etat chinois, qui y publié des éditoriaux au vitriol.
Le Global Times, quotidien nationaliste proche du Parti communiste, a ainsi appelé Pékin à prendre "de très fermes mesures pour punir" le milliardaire et adopter des mesures de rétorsion à l'encontre de Canberra.
Élargissant la polémique, le journal a estimé qu'une telle tirade reflétait "la montée grandissante (de comportements) de voyous" en Australie, et témoignait de "l'attitude hostile de la société australienne à l'égard de la Chine".
"La Chine doit faire savoir à ces provocateurs effrénés ce qui leur coûte quand ils attisent notre courroux", a-t-il insisté, appelant Pékin à suspendre toute relation d'affaires avec Clive Palmer et à sanctionner les entreprises australiennes qui lui sont liées.
"Il faut donner une leçon à Canberra pour lui apprendre à saboter nos relations bilatérales", a-t-il poursuivi, accusant le gouvernement australien de mener "une politique de voyous".
L'édition en chinois du Global Times consacrait toute sa une à l'affaire -- en citant même les propos du milliardaire sur les autorités chinoises tirant sur leurs concitoyens, possible allusion à la répression sanglante du mouvement étudiant pékinois en 1989.
Alarmé par la véhémence des réactions en Chine, premier partenaire commercial de l'Australie, Canberra a tenté de faire retomber la pression. Julie Bishop, ministre des Affaires étrangères, a qualifié la tirade télévisée de M. Palmer de "choquante, inutile et inacceptable, venant d'un parlementaire".
Source : AFP
(YOUTUBE / ABC AUSTRALIE)