Les tatouages polynésiens pourraient faire exception s’ils sont réalisés avec des encres naturelles

Démonstration de tatouage traditionnel au Festival des arts des îles Marquises 2015

Selon une enquête d'UFC Que Choisir, 75% des encres utilisées pour tatouer présentent un "risque élevé" pour la santé. Mais, selon Elisabeth Chesnais, co-auteure de l’enquête, les tatouages polynésiens pourraient faire exception s’ils sont réalisés avec des encres naturelles.

Publiée jeudi 18 février, l’enquête de l’Union Fédérale des Consommateurs de l’association Que choisir démontre que se faire tatouer pourrait être dangereux pour la santé : 75% des encres testées présentent un "risque élevé" en raison du nombre de composants chimiques qu’elles contiennent. L'association a d'ailleurs saisi la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour procéder au retrait et au rappel de nombreux produits.

UFC Que Choisir a effectué des tests en laboratoire sur 20 encres de tatouage parmi les plus utilisées en France. Parmi elles, 15 sont élaborées aux États-Unis, deux en Chine, trois seulement proviennent de l'Union européenne. Et, les résultats des tests sont "alarmants", estime l'UFC-Que Choisir qui a repéré notamment des colorants interdits ou des substances cancérogènes qui sont injectées dans l'organisme. 

Mais, selon Elisabeth Chesnais, journaliste au magazine Que Choisir et co-auteure de l’enquête, les tatouages polynésiens pourraient faire exception s’ils sont réalisés avec des encres naturelles. 

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