Depuis le 13 septembre, la loi du Pays visant à sécuriser l’importation d’animaux vivants et de denrées alimentaires d’origine animale en Polynésie française a été levée. Les frontières ont depuis été réouvertes, sous conditions, notamment à la France.
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Afin de sécuriser l’importation d’animaux vivants et de denrées alimentaires d’origine animale en Polynésie française, tant sur le plan de la santé humaine que celui de la santé animale, une loi du Pays a été adoptée en 2013. Celle-ci prend pour référence les préconisations de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE, comprenant 180 pays membres) et introduit la possibilité d’effectuer des analyses de risques en matière de sécurité alimentaire pour nuancer des décisions qui pourraient être mal adaptées au contexte polynésien.
En vue de trouver une issue favorable au réapprovisionnement du pays tout en apportant les garanties sanitaires optimales au consommateur polynésien, une analyse de risques a été menée. Celle-ci a permis de rouvrir les frontières le 13 septembre dernier, sous certaines conditions, à la France, la Belgique et au Danemark, l’Espagne n’ayant jamais cessé, quant à elle, de contrôler systématiquement tous les porcs à l’abattoir.
Là encore, ont été pris en compte la santé humaine, les virus hautement pathogènes qui sont transmissibles à l’homme, et la santé animale, l’abondance de la faune sauvage locale constituant un réservoir définitif qui rendrait impossible l’éradication de la maladie dans notre pays.
Compte-tenu de l’ensemble de ces éléments, la levée de la restriction d’importation concerne la charcuterie mais aussi les viandes de volailles réfrigérées ou congelées, les produits à base de viandes de volailles, d’œufs et d’ovoproduits. Les consommateurs retrouveront donc très prochainement, l’ensemble des produits qu’ils apprécient et dont ils ont été privés pendant quelques semaines pour des raisons de salubrité et de santé publique.
Communiqué de la Présidence de la Polynésie Française.
Trichine
En août 2015, un règlement européen a modifié les règles de contrôle des viandes vis-à-vis des parasites du genre Trichinella, transmissibles aux humains. Depuis la ratification de ce texte par la France, la métropole n’est plus en mesure de signer les certificats d’exportation de viande de porc non congelée et des produits frais qui en sont issus à destination de la Polynésie française. Elle ne peut, en effet, ni qualifier ses élevages de « compartiments à risque négligeable » d'infection à Trichinella au sens du code de l’OIE ni certifier que toutes les carcasses ont fait l’objet, à l’abattoir, d’une détection du parasite qui s’est révélée négative.En vue de trouver une issue favorable au réapprovisionnement du pays tout en apportant les garanties sanitaires optimales au consommateur polynésien, une analyse de risques a été menée. Celle-ci a permis de rouvrir les frontières le 13 septembre dernier, sous certaines conditions, à la France, la Belgique et au Danemark, l’Espagne n’ayant jamais cessé, quant à elle, de contrôler systématiquement tous les porcs à l’abattoir.
Grippe aviaire
L’épizootie (épidémie animale) de grippe aviaire est en voie de résolution en métropole. Le comité permanent européen sur la santé animale a acté la levée de la zone de restriction d’influenza aviaire à partir du 15 septembre. Seuls deux départements resteront sous le coup de l’interdiction d’exporter vers la Polynésie française, la Dordogne et l’Aveyron.Là encore, ont été pris en compte la santé humaine, les virus hautement pathogènes qui sont transmissibles à l’homme, et la santé animale, l’abondance de la faune sauvage locale constituant un réservoir définitif qui rendrait impossible l’éradication de la maladie dans notre pays.
Compte-tenu de l’ensemble de ces éléments, la levée de la restriction d’importation concerne la charcuterie mais aussi les viandes de volailles réfrigérées ou congelées, les produits à base de viandes de volailles, d’œufs et d’ovoproduits. Les consommateurs retrouveront donc très prochainement, l’ensemble des produits qu’ils apprécient et dont ils ont été privés pendant quelques semaines pour des raisons de salubrité et de santé publique.
Communiqué de la Présidence de la Polynésie Française.