Au laboratoire de Paea, une petite équipe de six personnes est en passe de trouver une réponse efficace dans la lutte anti moustiques : lâcher dans la nature des moustiques mâles chargés de rendre les femelles stériles.
•
Menée par Hervé Bossin, responsable de l’unité d’entomologie médicale, l'équipe est sur le point de trouver une réponse efficace dans la lutte anti moustiques.
Une expérience d’ailleurs effectuée de manière concomitante par des chercheurs chinois et Brésiliens, mais à plus grande échelle par cette équipe de l’institut Louis Malardé de Tahiti.
Ce système d’éradication consiste à lâcher dans la nature des moustiques mâles contaminés par une bactérie nommée WOLBACHIA et qui rend les femelles avec lesquelles ils s’accouplent stériles .
Depuis septembre dernier, 40 à 50.000 mâles stérilisants sont ainsi relâchés chaque semaine sur le motu où est implanté l’hôtel Brando à Tetiaroa.
Avec six mois de recul, les chercheurs ont constaté une réduction « drastique » de la nuisance.
La collecte s’élevaient habituellement à 1000 moustiques par jour et par piège sur le motu référent .
Une population tombée à 30 à la suite d’utilisation d’insecticides, et à zéro depuis septembre.
La Polynésie se distingue dans cette lutte car 75 hectares on été traités, tandis que la Chine n’a mené cette expérience que sur 30 hectares et le Brésil sur 55.
Partout, les résultats sont si satisfaisants que déjà la Chine investit dans des laboratoires pour produire en masse ces moustiques qui ne sont pas génétiquement modifiés, mais porteurs de cette bactérie WOLBACHIA qui entre en conflit avec d’autres bactéries qui prolifèrent dans les femelles à l’état naturel.
Ici, à l’institut Malardé de Paea, le petit laboratoire placé sous la responsabilité de Hervé Bossin produit donc ces 40 à 50.000 mâles par semaine.
Les moustiques femelles et mâles porteurs de la bactérie se reproduisent à raison de 60 œufs tous les 3 ou 4 jours.
Ces œufs sont récupérés et subissent quatre stades larvaires avant de devenir des nymphes, qui sont triées par sexe dans une machine.
Les femelles sont les plus grosses et détruites ou recyclées pour les poissons.
Les mâles sont conditionnés dans des petites boîtes envoyées chaque mardi sur l’atoll de Tetiaroa où ils sont relâchés .
L’Institut Malardé souhaite maintenant investir dans des laboratoires bien plus grands qui permettraient d’étendre l’expérience aux principales îles habitées de la Polynésie .
Le programme a déjà été chiffré et coûterait 500 millions de FCP.
Cette production de masse de moustiques stérilisants aurait des effets bénéfiques tant sur le plan de la santé que sur celui du tourisme avec la disparition complète de maladies transmises par les moustiques telles que la dengue, le zika ou encore le chikungunya.
Elle pourrait être effective à l’horizon 2018.
Et les chercheurs sont persuadés que la stérilisation sera sans effet sur les écosystèmes.
Car la Polynésie compte 15 espèces de moustiques dont trois seulement constituent un danger pour l’homme .
Les deux souches AEDES et la souche CULEX ne sont d’ailleurs pas endémiques à la Polynésie et ne jouent donc aucun rôle dans la bonne santé de l’environnement.
Une expérience d’ailleurs effectuée de manière concomitante par des chercheurs chinois et Brésiliens, mais à plus grande échelle par cette équipe de l’institut Louis Malardé de Tahiti.
Ce système d’éradication consiste à lâcher dans la nature des moustiques mâles contaminés par une bactérie nommée WOLBACHIA et qui rend les femelles avec lesquelles ils s’accouplent stériles .
Depuis septembre dernier, 40 à 50.000 mâles stérilisants sont ainsi relâchés chaque semaine sur le motu où est implanté l’hôtel Brando à Tetiaroa.
Avec six mois de recul, les chercheurs ont constaté une réduction « drastique » de la nuisance.
La collecte s’élevaient habituellement à 1000 moustiques par jour et par piège sur le motu référent .
Une population tombée à 30 à la suite d’utilisation d’insecticides, et à zéro depuis septembre.
La Polynésie se distingue dans cette lutte car 75 hectares on été traités, tandis que la Chine n’a mené cette expérience que sur 30 hectares et le Brésil sur 55.
Partout, les résultats sont si satisfaisants que déjà la Chine investit dans des laboratoires pour produire en masse ces moustiques qui ne sont pas génétiquement modifiés, mais porteurs de cette bactérie WOLBACHIA qui entre en conflit avec d’autres bactéries qui prolifèrent dans les femelles à l’état naturel.
Ici, à l’institut Malardé de Paea, le petit laboratoire placé sous la responsabilité de Hervé Bossin produit donc ces 40 à 50.000 mâles par semaine.
Les moustiques femelles et mâles porteurs de la bactérie se reproduisent à raison de 60 œufs tous les 3 ou 4 jours.
Ces œufs sont récupérés et subissent quatre stades larvaires avant de devenir des nymphes, qui sont triées par sexe dans une machine.
Les femelles sont les plus grosses et détruites ou recyclées pour les poissons.
Les mâles sont conditionnés dans des petites boîtes envoyées chaque mardi sur l’atoll de Tetiaroa où ils sont relâchés .
L’Institut Malardé souhaite maintenant investir dans des laboratoires bien plus grands qui permettraient d’étendre l’expérience aux principales îles habitées de la Polynésie .
Le programme a déjà été chiffré et coûterait 500 millions de FCP.
Cette production de masse de moustiques stérilisants aurait des effets bénéfiques tant sur le plan de la santé que sur celui du tourisme avec la disparition complète de maladies transmises par les moustiques telles que la dengue, le zika ou encore le chikungunya.
Elle pourrait être effective à l’horizon 2018.
Et les chercheurs sont persuadés que la stérilisation sera sans effet sur les écosystèmes.
Car la Polynésie compte 15 espèces de moustiques dont trois seulement constituent un danger pour l’homme .
Les deux souches AEDES et la souche CULEX ne sont d’ailleurs pas endémiques à la Polynésie et ne jouent donc aucun rôle dans la bonne santé de l’environnement.