Joinville Pomare est revenu au front, hier à Orofara. Lui et ses amis ont bloqué l’accès au chantier de l’extension du cimetière de Mahina. Au cœur de ce différend foncier selon l’héritier : « un titre de propriété inventé du territoire pour s’approprier les terres ».
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La vallée de Orofara est bloquée depuis ce matin par Joinville Pomare. Ce dernier revendique le domaine foncier où la mairie veut y implanter le cimetière communal. Une voiture a été installée sur le pont qui donne accès au terrain. Les gendarmes se sont rendus sur place pour constater le blocage. Pour Joinville Pomare, "la commune et le territoire se définissent comme les propriétaires légitimes, avec un titre de propriété émis le 1er avril 2012. Ils se créent un titre de propriété, en se disant qu'ils sont les vrais propriétaires".
Mais Pomare conteste cet état de fait. Selon lui, "nous sommes les vrais propriétaires, bien avant la colonisation, notre titre n'aurait pas de valeur, mais c'est à la Justice de décider" :
Du côté de la mairie, ce n'est pas vraiment le même son de cloche. Selon elle, "le terrain appartint au Pays mais a été mis à la disposition de la mairie pour le cimetière". Et d' ajouter que "c'est une situation qui ne peut pas perdurer puisque ça retarde l'arrivée du nouveau cimetière".
Cependant, la mairie promet de faire toutes les démarches nécessaires afin de permettre aux travaux de reprendre.
Gilles Lorphelin, directeur général des services de la commune de Mahina.
Mais Pomare conteste cet état de fait. Selon lui, "nous sommes les vrais propriétaires, bien avant la colonisation, notre titre n'aurait pas de valeur, mais c'est à la Justice de décider" :
blocage cimetière Orofara
Du côté de la mairie, ce n'est pas vraiment le même son de cloche. Selon elle, "le terrain appartint au Pays mais a été mis à la disposition de la mairie pour le cimetière". Et d' ajouter que "c'est une situation qui ne peut pas perdurer puisque ça retarde l'arrivée du nouveau cimetière".
Cependant, la mairie promet de faire toutes les démarches nécessaires afin de permettre aux travaux de reprendre.
Gilles Lorphelin, directeur général des services de la commune de Mahina.
blocage cimetière Orofara