Mardi 23 août, le tribunal correctionnel de Papeete a reporté au 17 janvier prochain le procès de l'affaire Radio Bleue concernant Emile Vernaudon, Joinville Pomare et Gilles Tefaatau.
•
Le répit des trois protagonistes de l'affaire Radio Bleue est prolongé jusqu'au 17 janvier, sur décision du tribunal correctionnel.
Emile Vernaudon, Joinville Pomare et Gilles Tefaatau sont mis en cause pour détournement de fonds, abus de confiance et faux et usage de faux. On leur reproche d'avoir détourné de l'argent à travers du financement de Radio Bleue et d'avoir utilisé cette antenne comme instrument de propagande.
S'agissant du détournement de fonds, l'instruction a permis de découvrir que Gilles Tefaatau, Emile Vernaudon et Joinville Pomare se sont partagés 30 millions de francs pacifique, sous forme de rémunération alors que cet argent était réservé à l'activité de la Radio de Mahina. Cette somme conséquente a été ponctionnée directement sur le budget municipal et n'était, bien sûr, pas déclarée.
Concernant l'utilisation à des fins politiques de Radio Bleue, l'enquête a révélé que de 2002 à 2008, la fréquence a servi de relais aux messages du A'ia Api, le parti d'Emile Vernaudon. Ce rôle éminemment politique ne saurait revenir à une simple radio communale.
C'est la Chambre Territoriale des Comptes qui a dénoncé la première la malversation. La justice s'est ensuite saisie de l'affaire en 2010, suite à une plainte d'un ancien animateur et la radio a cessé d'émettre depuis cette année là. Aujourd'hui, c'est la commune de Mahina qui demande des comptes à ses anciens dirigeants.
Emile Vernaudon, Joinville Pomare et Gilles Tefaatau sont mis en cause pour détournement de fonds, abus de confiance et faux et usage de faux. On leur reproche d'avoir détourné de l'argent à travers du financement de Radio Bleue et d'avoir utilisé cette antenne comme instrument de propagande.
S'agissant du détournement de fonds, l'instruction a permis de découvrir que Gilles Tefaatau, Emile Vernaudon et Joinville Pomare se sont partagés 30 millions de francs pacifique, sous forme de rémunération alors que cet argent était réservé à l'activité de la Radio de Mahina. Cette somme conséquente a été ponctionnée directement sur le budget municipal et n'était, bien sûr, pas déclarée.
Concernant l'utilisation à des fins politiques de Radio Bleue, l'enquête a révélé que de 2002 à 2008, la fréquence a servi de relais aux messages du A'ia Api, le parti d'Emile Vernaudon. Ce rôle éminemment politique ne saurait revenir à une simple radio communale.
C'est la Chambre Territoriale des Comptes qui a dénoncé la première la malversation. La justice s'est ensuite saisie de l'affaire en 2010, suite à une plainte d'un ancien animateur et la radio a cessé d'émettre depuis cette année là. Aujourd'hui, c'est la commune de Mahina qui demande des comptes à ses anciens dirigeants.