Ce sont les mots de Lana Tetuanui. Prise entre le marteau et l’enclume, la sénatrice joue la carte de la médiation entre son époux, président du syndicat des tavana, et le chef de la majorité dont elle est issue. Explication...
•
Lana Tetuanui sort de sa réserve. Une semaine après le clash entre les maires de Polynésie française et le Président Edouard Fritch, à l’issue du congrès des communes, la sénatrice appelle à l’apaisement entre les tavana et la Présidence. A l’origine du pe’ape’a : l’ultimatum lancé par les maires au gouvernement pour l’attribution aux communes des compétences économiques en faveur de leur développement.
La sénatrice est prise entre le marteau et l’enclume. Lana Tetuanui est, en effet, l’épouse du président du syndicat des communes mais elle est également élue de la majorité.
De son côté, le président Fritch n’a pas apprécié la menace des maires. Il l’a fait savoir lors d'une conférence de presse au cours de laquelle il a précisé qu’il ne s’y plierait pas. « Pour moi, cet ultimatum est irrecevable. Je n’entends pas m’y plier. J’accepte les reproches lorsqu’ils ont un fondement et qu’ils sont justifiés. Me faire des reproches sur des contre-vérités, n’est pas recevable », a t-il déclaré.
Conséquences, le conseil des ministres a finalement décidé hier, mercredi 10 août, de suspendre plutôt que de supprimer l’examen des dossiers présentés par une vingtaine de communes. Pour satisfaire le débat, Edouard Fritch modifie sa méthode de travail avec les maires. Les Tavana réclament plus de concertation. "Ils vont obtenir satisfaction" explique le porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, au micro de notre journaliste Gilles Tautu.
La sénatrice est prise entre le marteau et l’enclume. Lana Tetuanui est, en effet, l’épouse du président du syndicat des communes mais elle est également élue de la majorité.
lana tetuanui
"Je n’entends pas m’y plier"
De son côté, le président Fritch n’a pas apprécié la menace des maires. Il l’a fait savoir lors d'une conférence de presse au cours de laquelle il a précisé qu’il ne s’y plierait pas. « Pour moi, cet ultimatum est irrecevable. Je n’entends pas m’y plier. J’accepte les reproches lorsqu’ils ont un fondement et qu’ils sont justifiés. Me faire des reproches sur des contre-vérités, n’est pas recevable », a t-il déclaré.
Conséquences, le conseil des ministres a finalement décidé hier, mercredi 10 août, de suspendre plutôt que de supprimer l’examen des dossiers présentés par une vingtaine de communes. Pour satisfaire le débat, Edouard Fritch modifie sa méthode de travail avec les maires. Les Tavana réclament plus de concertation. "Ils vont obtenir satisfaction" explique le porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, au micro de notre journaliste Gilles Tautu.
communes suspendues