Le groupe jihadiste Al-Mourabitoune, de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, a revendiqué auprès de l'agence de presse privée mauritanienne Alakhbar l'attentat suicide du 14 juillet, qui a tué un soldat français et blessé deux soldats tahitiens dans le nord du Mali. Parmi ces blessés, deux tahitiens.
Ils ont été transférés à l’hôpital de Percy à Clamart en région parisienne. Les nouvelles sont plutôt rassurantes d’après les témoignages des proches et de la délégation polynésienne à Paris qui ont pu se rendre à leurs chevets.
"Un jihadiste de notre groupe a réussi à faire exploser son véhicule piégé contre une unité des forces d'invasion dans la région d'Al-Moustarat", tuant un soldat français et en blessant plusieurs autres dans la région de Gao (nord du Mali), a affirmé mercredi soir à l'agence le porte-parole d'Al-Mourabitoune, Abou Aassim El-Mouhajir.
"L'attentat a été une réponse adressée aux Français qui prétendent avoir anéanti les forces jihadistes et réussi l'opération Serval", a-t-il ajouté.
L'opération militaire française Serval, lancée en janvier 2013 pour traquer les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient depuis plus de neuf mois le nord du Mali, est sur le point de prendre fin.
Elle est remplacée par une opération de lutte antiterroriste permanente dans plusieurs pays de la bande sahélo-saharienne appelée Barkhane.
"L'opération Serval qui a été lancée contre les peuples musulmans a fini par plonger la région dans une guerre civile et des affrontements inter-ethniques alors que le pouvoir islamique avait mis fin à ces tensions", selon le porte-parole d'Al-Mourabitoune.
"Les Français ont tenté comme d'habitude de dissimuler la vérité et de minimiser les pertes engendrées. Ils ont profité de la faiblesse des médias sous-régionaux pour dire qu'il s'agissait d'un simple attentat à la voiture piégée qui a fait une seule victime", a-t-il ajouté sans dire cependant combien de soldats français auraient été tués.
Selon le ministère de la Défense, outre la mort de l'adjudant-chef Dejvid Nikolic, un légionnaire de 45 ans, l'attaque suicide a blessé six soldats.
La revendication d'Al-Mourabitoune est intervenue pendant une visite au Mali du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui s'est rendu jeudi à Gao pour rendre hommage au soldat tué le 14 juillet, jour de la fête nationale française.
Il est resté à l'aéroport où sont stationnés les soldats français auxquels il a présenté ses condoléances et a affirmé que "la France ne quitte pas le Mali", mais qu'elle "change son dispositif", selon des propos rapportés par la presse locale.
M. Le Drian est ensuite parti rejoindre le président français François Hollande à Abidjan, via un passage éclair à Niamey. Il accompagnera le chef de l'Etat pour le reste de sa visite qui, jusqu'à samedi, le mènera au Niger et au Tchad.
A propos de la revendications d'Al-Mourabitoune, l'entourage de M. Le Drian a indiqué la connaître. "Nous ne sommes pas encore en mesure de la confirmer par nos propres services", mais il s'agit clairement "d'un mode opératoire terroriste", a-t-on ajouté.
Al-Mourabitoune est un mouvement armé jihadiste né il y a un an de la fusion des Signataires par le sang de Mokhtar Belmokhtar dit "le Borgne" - un ex-chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) - et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe jihadiste très actif au Mali, en particulier dans la région de Gao.
Activement recherché par les services de sécurité de plusieurs pays, Belmokhtar circule dans la région et serait actuellement dans le sud de la Libye.
L'ensemble des groupes jihadistes qui sévissent dans le nord du Mali sont exclus des négociations entre le gouvernement de Bamako et d'autres groupes armés, notamment de rebelles touareg, qui se sont ouvertes mercredi à Alger et se poursuivaient jeudi à huis-clos.
(Avec AFP)
"Un jihadiste de notre groupe a réussi à faire exploser son véhicule piégé contre une unité des forces d'invasion dans la région d'Al-Moustarat", tuant un soldat français et en blessant plusieurs autres dans la région de Gao (nord du Mali), a affirmé mercredi soir à l'agence le porte-parole d'Al-Mourabitoune, Abou Aassim El-Mouhajir.
"L'attentat a été une réponse adressée aux Français qui prétendent avoir anéanti les forces jihadistes et réussi l'opération Serval", a-t-il ajouté.
L'opération militaire française Serval, lancée en janvier 2013 pour traquer les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient depuis plus de neuf mois le nord du Mali, est sur le point de prendre fin.
Elle est remplacée par une opération de lutte antiterroriste permanente dans plusieurs pays de la bande sahélo-saharienne appelée Barkhane.
"L'opération Serval qui a été lancée contre les peuples musulmans a fini par plonger la région dans une guerre civile et des affrontements inter-ethniques alors que le pouvoir islamique avait mis fin à ces tensions", selon le porte-parole d'Al-Mourabitoune.
"Les Français ont tenté comme d'habitude de dissimuler la vérité et de minimiser les pertes engendrées. Ils ont profité de la faiblesse des médias sous-régionaux pour dire qu'il s'agissait d'un simple attentat à la voiture piégée qui a fait une seule victime", a-t-il ajouté sans dire cependant combien de soldats français auraient été tués.
Selon le ministère de la Défense, outre la mort de l'adjudant-chef Dejvid Nikolic, un légionnaire de 45 ans, l'attaque suicide a blessé six soldats.
La revendication d'Al-Mourabitoune est intervenue pendant une visite au Mali du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui s'est rendu jeudi à Gao pour rendre hommage au soldat tué le 14 juillet, jour de la fête nationale française.
Il est resté à l'aéroport où sont stationnés les soldats français auxquels il a présenté ses condoléances et a affirmé que "la France ne quitte pas le Mali", mais qu'elle "change son dispositif", selon des propos rapportés par la presse locale.
M. Le Drian est ensuite parti rejoindre le président français François Hollande à Abidjan, via un passage éclair à Niamey. Il accompagnera le chef de l'Etat pour le reste de sa visite qui, jusqu'à samedi, le mènera au Niger et au Tchad.
A propos de la revendications d'Al-Mourabitoune, l'entourage de M. Le Drian a indiqué la connaître. "Nous ne sommes pas encore en mesure de la confirmer par nos propres services", mais il s'agit clairement "d'un mode opératoire terroriste", a-t-on ajouté.
Al-Mourabitoune est un mouvement armé jihadiste né il y a un an de la fusion des Signataires par le sang de Mokhtar Belmokhtar dit "le Borgne" - un ex-chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) - et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe jihadiste très actif au Mali, en particulier dans la région de Gao.
Activement recherché par les services de sécurité de plusieurs pays, Belmokhtar circule dans la région et serait actuellement dans le sud de la Libye.
L'ensemble des groupes jihadistes qui sévissent dans le nord du Mali sont exclus des négociations entre le gouvernement de Bamako et d'autres groupes armés, notamment de rebelles touareg, qui se sont ouvertes mercredi à Alger et se poursuivaient jeudi à huis-clos.
(Avec AFP)