C’est désormais tradition, chaque dimanche, ça se bouscule dans la capitale! Et pour cause les étals du Marché Mapuru a Paraita sont le lieu de rendez-vous d’un millier de fidèles clients. Des habitués venus se fournir en poissons, viandes, plats à emporter, fruits et légumes. Des produits du terroir qui partent comme des petits pains.
Un rituel désormais suspendu depuis le 30 juillet dernier à la décision du haut-commissaire de la république et du président du pays. Ils annonçaient ce jour-là de nouvelles restrictions pour limiter la propagation fulgurante du variant Delta.
Pour l’heure, la décision de restreindre l’accueil ou de fermer totalement le marché municipal n’a pas encore été actée. En toute circonstance, la majorité des clients habituel fait preuve de compréhension. Dans les rayons on peut les entendre dire « Oh lala on ce sera triste », « Ce serait bien dommage pour les habitués » mais aussi « C’est bien pour protéger » « C’est une bonne chose (…), si on veut mettre des règles il faut les appliquer »
Un discours repris par les commerçants du marché. Tous ont fait leur l’adage « il vaut mieux prévenir que guérir ». Ils n’hésiteront pas à privilégier la santé de la population en la préservant même si cela implique une réorganisation de travail. Chacun a ce souvenir récent d’avoir dû fermer deux semaines durant.
Clients comme vendeurs ont fait le choix d’anticiper. Si certains comptent privilégier les circuit-court comme les achats en bord de route, d’autres envisagent des solutions 2.0 pour se fournir en produits locaux. Un mode de vie qui s’est imposé comme s’est imposé le port du masque. Une restriction effective depuis le 20 aout 2020 avec laquelle les amateurs du marché ont dû composé.