Le ministère de la santé a souhaité introduire dans les PPN des produits jugés efficaces pour lutter contre les moustiques. Parmi eux : les moustiquaires de lit, les répulsifs cutanés...
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La Polynésie française est en pleine crise sanitaire dûe au chikungunya. Depuis le début de l'épidémie, on recense plus de 37 746 cas déclarés et sept décès. Cette maladie, comme le zika, la dengue et la filariose, se contracte à cause des moustiques qui sont les vecteurs dans la transmission des virus à l’homme.
Le ministère de la santé a souhaité l’introduction dans la liste des produits de premières nécessités (PPN), des produits qu’il juge efficaces destinés à protéger la population des moustiques : les répulsifs cutanés, les moustiquaires de lit, les recharges et plaquettes contenant les principes actifs tels que IR3535, PMDRBO, KBR 3023, DEET, de taux supérieur à 19%.
Mais, attention, tous les répulsifs ne sont pas éligibles : le monoï à la citronnelle, les bracelets anti-moustiques ou encore le OFF, le répulsif le plus vendu en Polyénsie. Et pour cause, ils ne sont pas assez efficaces ou ne contiennent pas assez de principes actifs.
L’introduction des répulsifs dans les PPN va faire baisser leur prix. Les PPN sont en effet exonérés de TVA, de droits et de certaines taxes à l’importation. Les prix sont encadrés par une marge fixée réglementairement, et le transport maritime vers les îles est pris en charge par le pays. Une période transitoire de trois semaines a été prévue afin de permettre aux professionnels de s’adapter aux nouvelles mesures.
Ecoutez le reportage de notre journaliste Vaitiare Nauta :
Le ministère de la santé a souhaité l’introduction dans la liste des produits de premières nécessités (PPN), des produits qu’il juge efficaces destinés à protéger la population des moustiques : les répulsifs cutanés, les moustiquaires de lit, les recharges et plaquettes contenant les principes actifs tels que IR3535, PMDRBO, KBR 3023, DEET, de taux supérieur à 19%.
Certains produits comme le OFF non éligibles
Mais, attention, tous les répulsifs ne sont pas éligibles : le monoï à la citronnelle, les bracelets anti-moustiques ou encore le OFF, le répulsif le plus vendu en Polyénsie. Et pour cause, ils ne sont pas assez efficaces ou ne contiennent pas assez de principes actifs.
L’introduction des répulsifs dans les PPN va faire baisser leur prix. Les PPN sont en effet exonérés de TVA, de droits et de certaines taxes à l’importation. Les prix sont encadrés par une marge fixée réglementairement, et le transport maritime vers les îles est pris en charge par le pays. Une période transitoire de trois semaines a été prévue afin de permettre aux professionnels de s’adapter aux nouvelles mesures.
Ecoutez le reportage de notre journaliste Vaitiare Nauta :
ppn moustiques