Dans un communiqué de presse adressé aux rédactions, le député polynésien interpelle l’Etat quant à ses responsabilités sur les conséquences des essais nucléaires. Pour cela, Moetai Brotherson proposera deux lois à l’Assemblée Nationale.
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Le nucléaire, un combat mené depuis toujours par le Tavini Huiraatira et les associations anti-nucléaires. La date du 19 mars n’a été choisie au hasard par le député indépendantiste. Le 19 mars 1977, soit il y a 41 ans, le tir NESTOR était effectué sur l’atoll de Moruroa.
Pour Moetai Brotherson, la loi Morin ne respecte pas les victimes du nucléaire, « Elle ne prévoit rien. ». La première proposition de loi a donc pour « objet de rajouter au dispositif existant de la loi Morin, la prise en compte des « victimes indirectes » mais bien réelles. ».
La deuxième proposition de loi que Moetai Brotherson soumettra aux élus de l’Assemblée Nationale concerne la prise en charge des frais médicaux et para-médicaux, « des victimes reconnues des essais nucléaires français, non plus par les systèmes de protection sociale des territoires, mais bien par l’Etat français, avec un financement prélevé sur le secteur du Nucléaire civil. ».
Ces propositions de loi seront également soumises aux élus locaux, aux membres du CESC, aux membres du conseil d’administration de la CPS et aux différentes associations qui luttent contre les essais-nucléaires. Une pétition sera également disponible en ligne dans les prochains jours.
Retrouvez l'intégralité du communiqué ci-dessous :
Pour Moetai Brotherson, la loi Morin ne respecte pas les victimes du nucléaire, « Elle ne prévoit rien. ». La première proposition de loi a donc pour « objet de rajouter au dispositif existant de la loi Morin, la prise en compte des « victimes indirectes » mais bien réelles. ».
La deuxième proposition de loi que Moetai Brotherson soumettra aux élus de l’Assemblée Nationale concerne la prise en charge des frais médicaux et para-médicaux, « des victimes reconnues des essais nucléaires français, non plus par les systèmes de protection sociale des territoires, mais bien par l’Etat français, avec un financement prélevé sur le secteur du Nucléaire civil. ».
Ces propositions de loi seront également soumises aux élus locaux, aux membres du CESC, aux membres du conseil d’administration de la CPS et aux différentes associations qui luttent contre les essais-nucléaires. Une pétition sera également disponible en ligne dans les prochains jours.
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Communiqué de presse Moetai Brotherson