Wilson Mahuta, 55 ans, grand homme reconnu dans la culture polynésienne, est décédé. L'artiste est mort à l’hôpital Bichat à Paris, où il avait été ''évasané'' il y a deux semaines pour une opération.
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Wilson Mahuta a participé plusieurs fois au Heiva i Tahiti, et l’année dernière, il a été membre du jury au Heiva dans la catégorie percussion. Musicien depuis l’âge de 15 ans, il a pendant plusieurs année fait partie de la troupe Tamarii Fataua dirigée par Moeata Laughlin. Grâce à sa passion, l'artiste a voyagé au Japon, en Europe ou encore aux Etats-Unis.
Avec cette même troupe, alors âgé de 17 ans, il a participé au Festival des arts du Pacifique en Papouasie Nouvelle-Guinée. Des expériences qui ont renforcé sa passion pour la musique et sa culture.
De 1989 à 1999, Wilson Mahuta a été membre de l’orchestre du groupe Temaeva puis de Tamarii Mahina et Manuia Tahiti, dirigé par Julien Mai. En 2010, 2011 et 2012, il montera de nouveau sur la scène de To’ata avec le groupe Fare Ihi qui frôle la première place en Hura Ava Tau à chaque fois.
Lors de ses nombreuses participations, Wilson Mahuta apprend à fabriquer ses propres instruments, allégeant ainsi les coûts pour le groupe et ajoutant une nouvelle corde à son arc.
Autodidacte et investi dans tout ce qu’il entreprenait, il a dédié son temps libre à la transmission de sa connaissance des percussions traditionnelles aux jeunes de son quartier.
Avec cette même troupe, alors âgé de 17 ans, il a participé au Festival des arts du Pacifique en Papouasie Nouvelle-Guinée. Des expériences qui ont renforcé sa passion pour la musique et sa culture.
Un autodidacte investi
De 1989 à 1999, Wilson Mahuta a été membre de l’orchestre du groupe Temaeva puis de Tamarii Mahina et Manuia Tahiti, dirigé par Julien Mai. En 2010, 2011 et 2012, il montera de nouveau sur la scène de To’ata avec le groupe Fare Ihi qui frôle la première place en Hura Ava Tau à chaque fois.
Lors de ses nombreuses participations, Wilson Mahuta apprend à fabriquer ses propres instruments, allégeant ainsi les coûts pour le groupe et ajoutant une nouvelle corde à son arc.
Autodidacte et investi dans tout ce qu’il entreprenait, il a dédié son temps libre à la transmission de sa connaissance des percussions traditionnelles aux jeunes de son quartier.