Après 36 ans de bons et loyaux services, le docteur Micheline Rauzy-Papouin quitte le service qu’elle a crée en 1984, une mise à la retraite qui rend le service de néonat de l’hôpital du Taaone un peu orphelin. Rencontre avec ce médecin au parcours atypique.
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Née il y a 68 ans dans une vallée des Marquises, la jeune fille a dû quitter son île à l’âge de 9 ans pour suivre son cursus scolaire à Tahiti.
Douée pour les maths, elle intègre l’année de son Bac une classe où elles n’étaient que deux filles.
Son sésame en poche, la voila exilée pour une seconde fois, en France, où elle intègre la fac de médecine d’Angers.Elle revient en Polynésie une première fois, puis repart pour faire des études complémentaires car elle veut être pédiatre.
Revenue définitivement en 1980, elle intègre l’hôpital de Mamao, puis en 1984 crée le service de Néo nat.
Elle va participer alors à cette merveilleuse aventure : prendre en charge et soigner des bébés prématurés ou en grande difficulté qui étaient à l’époque, condamnés à mourir.
Des premières couveuses à l’ouverture du service de réanimation, elle supervise tout et entre ses mains passent des milliers d’enfants …
Aujourd’hui, le service de néonat emploie 90 personne.
Les conditions de naissance, y compris pour les îliens, ont fait des progrès spectaculaires et ce en partie grâce à Micheline.
C'est le coeur lourd qu'elle s'en va, mais avec le sentiment d’avoir bien fait.
Elle dit aujourd’hui qu’elle aurait souhaité « mourir debout » et continuer à travailler le plus tard possible, alors, pour ne pas tout lâcher, elle envisage d’assurer quelques vacations au service pédiatrie quand le besoin s’en fera sentir.
Douée pour les maths, elle intègre l’année de son Bac une classe où elles n’étaient que deux filles.
Son sésame en poche, la voila exilée pour une seconde fois, en France, où elle intègre la fac de médecine d’Angers.Elle revient en Polynésie une première fois, puis repart pour faire des études complémentaires car elle veut être pédiatre.
Revenue définitivement en 1980, elle intègre l’hôpital de Mamao, puis en 1984 crée le service de Néo nat.
Elle va participer alors à cette merveilleuse aventure : prendre en charge et soigner des bébés prématurés ou en grande difficulté qui étaient à l’époque, condamnés à mourir.
Des premières couveuses à l’ouverture du service de réanimation, elle supervise tout et entre ses mains passent des milliers d’enfants …
Aujourd’hui, le service de néonat emploie 90 personne.
Les conditions de naissance, y compris pour les îliens, ont fait des progrès spectaculaires et ce en partie grâce à Micheline.
C'est le coeur lourd qu'elle s'en va, mais avec le sentiment d’avoir bien fait.
Elle dit aujourd’hui qu’elle aurait souhaité « mourir debout » et continuer à travailler le plus tard possible, alors, pour ne pas tout lâcher, elle envisage d’assurer quelques vacations au service pédiatrie quand le besoin s’en fera sentir.