Internet vient concurrencer les formes traditionnelles de commerce. En Polynésie, comme partout ailleurs, la période de Noël est l'une des plus rentables de l'année. D'où la mauvaise humeur de certains commerces qui accusent les achats groupés sur internet de concurrence déloyale.
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Noël est le moment crucial pour la rentabilité de beaucoup de commerces. "On est à trois jours de Noël, donc aujourd'hui, on se consacre à faire le tour de la ville pour essayer de trouver des cadeaux pour les enfants", confie Lovina, mère de famille. Depuis quelques années, il n'y a pas seulement dans les magasins que l'on peut trouver des offres. Le réseau social Facebook s'y est mis et propose de passer directement aux fournisseurs des commandes groupées.
Dans un espace éphémère situé à Arue, et ouvert avant chaque Noël, les clients viennent récupérer leurs achats passés il y a plusieurs mois. On y trouve aussi des lots supplémentaires pour les retardataires. "C'est le circuit commercial normal sauf qu'on a pas de vitrine. On a aussi des salariés, un local qu'on doit payer, comme tout le monde", précise Regis Guillots responsable d'"achats groupés".
Cette concurrence directe tombe mal pour les commerces traditionnels même si certains s'accomodent de ces nouvelles offres sur internet estimant offrir un vrai plus pour leur clientèle. "On sait qu'on a une obligation de SAV (...) C'est justement ça que les acheteurs doivent voir : pour gagner quelques francs, est-ce qu'ils ne vont pas perdre beaucoup en service et en suivi après vente ?", interroge Vincent Rivage, responsable achats d'un magasin de sport.
Dans un espace éphémère situé à Arue, et ouvert avant chaque Noël, les clients viennent récupérer leurs achats passés il y a plusieurs mois. On y trouve aussi des lots supplémentaires pour les retardataires. "C'est le circuit commercial normal sauf qu'on a pas de vitrine. On a aussi des salariés, un local qu'on doit payer, comme tout le monde", précise Regis Guillots responsable d'"achats groupés".
Cette concurrence directe tombe mal pour les commerces traditionnels même si certains s'accomodent de ces nouvelles offres sur internet estimant offrir un vrai plus pour leur clientèle. "On sait qu'on a une obligation de SAV (...) C'est justement ça que les acheteurs doivent voir : pour gagner quelques francs, est-ce qu'ils ne vont pas perdre beaucoup en service et en suivi après vente ?", interroge Vincent Rivage, responsable achats d'un magasin de sport.