Dans une semaine, cela fera cinq ans que la ville de Christchurch a été quasiment détruite par un tremblement de terre de magnitude 6,3. Les habitants de cette grande ville de l'île du sud en ont eu un rappel brutal, dimanche, quand la terre a subitement tremblé.
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Un séisme de magnitude 5,7 a frappé la deuxième plus grande ville du pays peu après 13h, heure locale. Malgré la violence du choc, aucun blessé n'a été signalé. Des blocs de falaise se sont détachés en bord de mer, mais aucun bâtiment ne s'est effondré. Plusieurs commerces et établissements sont tout de même restés fermés ce lundi, le temps que des ingénieurs et des experts en géotechnique fassent des relevés.
Si cette secousse n'a pas causé de dégâts physiques, elle a eu des répercussions psychologiques, témoigne Sally Murphy, journaliste néo-zélandaise vivant à Christchurch :
« J'étais en train de marcher dans la péninsule quand le séisme a eu lieu et pour moi, c'était le tremblement de terre le plus effrayant. C'était même plus terrifiant que celui de 2011. Entendre les rochers craquer, et entendre le bruit que ça fait quand ils tombent… Quand vous parlez aux gens, ils vous disent que c'est le bruit qui leur fait peur, et ce séisme s'est produit de manière soudaine - en février 2011, il y avait eu une sorte de grondement, parfois vous pouvez les entendre arriver, mais là, c'était soudain. Puis, on a eu plus d'une trentaine de répliques, ce qui met les nerfs des gens à vif, ils ont du mal à dormir. Cinq ans après le séisme meurtrier, on pensait être tiré d'affaire, mais ce tremblement de terre nous montre que ce n'est pas encore le cas »
« C'est un grand choc pour la ville, la confiance des gens et leur sentiment de sécurité repartent à la baisse », constate aussi la maire de Christchurch, Lianne Dalziel.
185 personnes avaient perdu la vie dans le séisme de 2011. De nombreux bâtiments s'étaient effondrés. La ville en porte toujours les traces, aujourd'hui, plusieurs édifices n'ont pas été reconstruits, rapporte Sally Murphy :
« Quand vous roulez dans la ville, vous voyez toujours des bâtiments effondrés. D'autres immeubles sont en train d'être reconstruits, il y a énormément de travaux - d'un jour à l'autre, vous voyez des différences, certaines routes sont coupées… Mais beaucoup reste à faire. La cathédrale et la grande place nous rappellent que certaines décisions n'ont pas encore été prises. Dans certains cas, il y a des conflits avec les assurances, dans d'autres cas, les bâtiments ont été mis en vente mais il n'y a pas de repreneur… Quand les gens visitent Christchurch, ils sont choqués de constater l'absence de progrès réalisés. Ça ressemble toujours à une zone de guerre. »
Dans quelques jours, une cérémonie aura lieu dans le centre de la ville pour commémorer le séisme de 2011. Des milliers de personnes y assistent chaque année aux côtés de personnalités et responsables politiques.
Source E.Largenton/Radio Australia
Another feed from our place today during the #eqnz. Thought the ladder was going to hit the van for sure. #lucky pic.twitter.com/vm4tPnFzyi
— Paul Francis (@techguynz) 14 Février 2016
Si cette secousse n'a pas causé de dégâts physiques, elle a eu des répercussions psychologiques, témoigne Sally Murphy, journaliste néo-zélandaise vivant à Christchurch :
« J'étais en train de marcher dans la péninsule quand le séisme a eu lieu et pour moi, c'était le tremblement de terre le plus effrayant. C'était même plus terrifiant que celui de 2011. Entendre les rochers craquer, et entendre le bruit que ça fait quand ils tombent… Quand vous parlez aux gens, ils vous disent que c'est le bruit qui leur fait peur, et ce séisme s'est produit de manière soudaine - en février 2011, il y avait eu une sorte de grondement, parfois vous pouvez les entendre arriver, mais là, c'était soudain. Puis, on a eu plus d'une trentaine de répliques, ce qui met les nerfs des gens à vif, ils ont du mal à dormir. Cinq ans après le séisme meurtrier, on pensait être tiré d'affaire, mais ce tremblement de terre nous montre que ce n'est pas encore le cas »
« C'est un grand choc pour la ville, la confiance des gens et leur sentiment de sécurité repartent à la baisse », constate aussi la maire de Christchurch, Lianne Dalziel.
Les stigmates de 2011 toujours là
185 personnes avaient perdu la vie dans le séisme de 2011. De nombreux bâtiments s'étaient effondrés. La ville en porte toujours les traces, aujourd'hui, plusieurs édifices n'ont pas été reconstruits, rapporte Sally Murphy :
« Quand vous roulez dans la ville, vous voyez toujours des bâtiments effondrés. D'autres immeubles sont en train d'être reconstruits, il y a énormément de travaux - d'un jour à l'autre, vous voyez des différences, certaines routes sont coupées… Mais beaucoup reste à faire. La cathédrale et la grande place nous rappellent que certaines décisions n'ont pas encore été prises. Dans certains cas, il y a des conflits avec les assurances, dans d'autres cas, les bâtiments ont été mis en vente mais il n'y a pas de repreneur… Quand les gens visitent Christchurch, ils sont choqués de constater l'absence de progrès réalisés. Ça ressemble toujours à une zone de guerre. »
Dans quelques jours, une cérémonie aura lieu dans le centre de la ville pour commémorer le séisme de 2011. Des milliers de personnes y assistent chaque année aux côtés de personnalités et responsables politiques.
Source E.Largenton/Radio Australia