Lors des débats à l'Assemblée sur le projet de révision constitutionnelle, Maina Sage s'est agacée : « On a déjà les pieds dans l'eau ! » La députée polynésienne veut que la lutte contre le changement climatique figure dans la Constitution.
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« On a déjà les pieds dans l'eau ! » Mercredi 11 juillet, la députée UDI de Polynésie française, Maina Sage, a poussé un coup de gueule à l'Assemblée nationale lors des débats sur le projet de révision constitutionnelle. La veille, les députés ont entamé une bataille parlementaire de plusieurs mois sur la réforme institutionnelle voulue par le chef de l'État, Emmanuel Macron.
Les députés d'opposition ont déposé près de 90% des 2 400 amendements à examiner pendant deux semaines, passant en revue toute la Loi fondamentale. Fort de 18 articles, le projet de loi comprend notamment l'inscription de la lutte contre les changements climatiques. La « préservation de l'environnement » devrait être gravée dès l'article 1er.
Les députés d'opposition ont déposé près de 90% des 2 400 amendements à examiner pendant deux semaines, passant en revue toute la Loi fondamentale. Fort de 18 articles, le projet de loi comprend notamment l'inscription de la lutte contre les changements climatiques. La « préservation de l'environnement » devrait être gravée dès l'article 1er.
« Dialogue de sourd »
Mais mercredi, aucun amendement n'a été adopté. « Je voudrais dénoncer le dialogue de sourds qui s'installe sur tous ces amendements », a lancé dans l'hémicycle la députée UDI, visiblement agacée. « Est-ce que vous allez accepter au moins un amendement sur le préambule, un amendement sur la charte de l'environnement ? » a-t-elle interrogé.Les pieds dans l'eau Outre-mer
Maina Sage souhaite que la lutte contre le réchauffement climatique soit inscrite dans le projet de loi. « En attendant qu'on se mette tous d'accord, il y a des territoires qui sont impactés par le changement climatique comme vous ne pouvez pas imaginer », a-t-elle lancé.« C'est un enjeu majeur, un enjeu pour nous tous ici car tous nos territoires vont l'être à un moment ou un autre, à des degrés plus ou moins différents. Croyez-moi, les territoires Outre-mer le sont déjà, et pour certains on a déjà les pieds dans l'eau ! »
Intervention de Maina Sage