Jeudi 3 janvier, le tireur du Proxi à Paea a été présenté à la justice en comparution immédiate. L'affaire a été renvoyée au 4 février. Une douzaine d'infractions lui sont reprochées.
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Les faits qui lui sont reprochés remontent au samedi 15 décembre. Ce jour-là, muni d'une carabine calibre 12 et d'une machette, l'homme tire en l'air sur le parking de Proxi à Paea. Plusieurs personnes sont blessées : la victime principale écope de 45 jours d'ITT, son neveu lui reproche de lui avoir tiré dessus et de l'avoir menacé de mort. Une troisième victime a, elle, été blessée à la lèvre après avoir reçu un coup de bâton.
La police et la gendarmerie sont intervenues très rapidement sur place pour interpeller le tireur. Dans la foulée, les forces de l'ordre ont mené une perquisition à son domicile où elles ont trouvé un fusil et du paka.
Lors de son audience, en comparution immédiate, ce jeudi 3 janvier, le suspect a reconnu les faits. Il a néanmoins expliqué avoir réagi de la sorte pour répondre aux insultes envers sa femme alors qu'il l'emmenait au médecin. Son épouse a, elle, déclaré qu'il n'était pas dans son état normal.
Le suspect a d'ailleurs avoué avoir consommé une bouffée de cannabis au moment des faits. L'homme est également revenu sur son enfance : élevé par ses parents, il s'est retrouvé à la rue à 14 ans. Désormais marié depuis 32 ans et père de deux enfants, le quinquagénaire, qui travaille comme éboueur depuis près de 30 ans, n'a jamais été condamné.
Le médecin expert-psychiatre a estimé que le sujet était atteint de troubles psychotique au moment des faits. Le procureur, qui était d'accord pour une peine alternative et préventive, a estimé qu'il était plus prudent de le placer en détention provisoire. L'affaire a finalement été renvoyée au 4 février à 14h mais un mandat de dépôt a été ordonné pour la sécurité des victimes. Deux des trois victime se sont d'ailleurs constituées partie civile.
La police et la gendarmerie sont intervenues très rapidement sur place pour interpeller le tireur. Dans la foulée, les forces de l'ordre ont mené une perquisition à son domicile où elles ont trouvé un fusil et du paka.
Lors de son audience, en comparution immédiate, ce jeudi 3 janvier, le suspect a reconnu les faits. Il a néanmoins expliqué avoir réagi de la sorte pour répondre aux insultes envers sa femme alors qu'il l'emmenait au médecin. Son épouse a, elle, déclaré qu'il n'était pas dans son état normal.
Le suspect a d'ailleurs avoué avoir consommé une bouffée de cannabis au moment des faits. L'homme est également revenu sur son enfance : élevé par ses parents, il s'est retrouvé à la rue à 14 ans. Désormais marié depuis 32 ans et père de deux enfants, le quinquagénaire, qui travaille comme éboueur depuis près de 30 ans, n'a jamais été condamné.
Le médecin expert-psychiatre a estimé que le sujet était atteint de troubles psychotique au moment des faits. Le procureur, qui était d'accord pour une peine alternative et préventive, a estimé qu'il était plus prudent de le placer en détention provisoire. L'affaire a finalement été renvoyée au 4 février à 14h mais un mandat de dépôt a été ordonné pour la sécurité des victimes. Deux des trois victime se sont d'ailleurs constituées partie civile.