Le chauffard qui avait percuté deux jeunes à vélo le 2 juin dernier, à Paea, a été condamné à 3 ans de prison, dont 18 mois ferme, ce 4 juillet. En pleine nuit et avec 0,92 g/litre, il avait mortellement fauché un des deux cyclistes. L'autre a été grièvement blessé.
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A la barre, l'homme de 42 ans raconte qu'il avait bu 7 obus de bière ce soir-là. Vers 3h du matin, alors qu'il se rend au marché de Papeete pour y travailler, il percute un vélo dans le sens contraire de la circulation, au niveau de Tiapa, à Paea. Sur le vélo, deux amis de 17 et 18 ans. Le plus âgé décède sur place. L'autre est hospitalisé avec 45 jours d'ITT. Le chauffard s'arrête un peu plus loin. Il dit avoir eu "peur des représailles" et décide de ne pas retourner sur les lieux de l'accident. Plusieurs témoins le voient poursuivre sa route. Ce sont les adolescents sur place qui essaient de réanimer la victime et qui appellent les pompiers.
Le chauffard se rend alors chez sa belle-mère pour lui raconter l'accident. Il décide finalement de se rendre à la gendarmerie. Il a alors 0,92 g/litre de sang.
Ce 4 juillet, à la barre du tribunal, il déclare "s'ils avaient eu des gilets et si l'éclairage était meilleur, ça ne serait pas arrivé."
La mère de la victime décédée se présente en pleurs, avec le portrait de son fils. Elle reproche au chauffard de lui avoir pris son unique fils. Son mari, qui travaille dans une entreprise de pompes funèbres, indique : "mon fils était cousu de la tête aux pieds."
La mère de l'autre victime blessée est également venue témoigner, accompagnée d'une quinzaine de proches dans la salle d'audience.
Au casier judiciaire du prévenu figurent sept condamnations entre 2002 et 2013, pour vols, escroquerie et violences conjugales.
Le procureur avait requis 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis et maintien en détention. Annulation du permis de conduire et interdiction de repasser l'examen avant 1 an. Obligation d'indemniser les victimes et 30.000 Fcp d'amende.
A l'issue des réquisitions, le prévenu, en larmes, a du mal à s'exprimer. Il émet des regrets et demande pardon à la famille. Lui aussi a un fils de 17 ans.
A l'issue de l'audience, le tribunal décide de suivre les réquisitions du procureur.
Le chauffard se rend alors chez sa belle-mère pour lui raconter l'accident. Il décide finalement de se rendre à la gendarmerie. Il a alors 0,92 g/litre de sang.
Ce 4 juillet, à la barre du tribunal, il déclare "s'ils avaient eu des gilets et si l'éclairage était meilleur, ça ne serait pas arrivé."
La mère de la victime décédée se présente en pleurs, avec le portrait de son fils. Elle reproche au chauffard de lui avoir pris son unique fils. Son mari, qui travaille dans une entreprise de pompes funèbres, indique : "mon fils était cousu de la tête aux pieds."
La mère de l'autre victime blessée est également venue témoigner, accompagnée d'une quinzaine de proches dans la salle d'audience.
Au casier judiciaire du prévenu figurent sept condamnations entre 2002 et 2013, pour vols, escroquerie et violences conjugales.
Le procureur avait requis 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis et maintien en détention. Annulation du permis de conduire et interdiction de repasser l'examen avant 1 an. Obligation d'indemniser les victimes et 30.000 Fcp d'amende.
A l'issue des réquisitions, le prévenu, en larmes, a du mal à s'exprimer. Il émet des regrets et demande pardon à la famille. Lui aussi a un fils de 17 ans.
A l'issue de l'audience, le tribunal décide de suivre les réquisitions du procureur.