Cinq sociétés polynésiennes sont impliquées dans le vaste scandale financier des "Panama Papers". Leurs noms viennent d'être divulgués. Des sociétés écrans, domiciliées aux Îles Vierges Britanniques...la justice doit maintenant chercher qui se cache derrière...
•
Hei Tahiti Nui LTD, Tahiti World Business Limited, Tahiti Business S.A, Tahiti Water Corporation et Tahiti Corp. Voici le nom des cinq sociétés polynésiennes impliquées dans le scandale financier des Panama Papers. Elles sont toutes domicilées dans les Îles Vierges Britanniques. De probables sociétés écran, avec toujours le même intermédiaire : Mossack Fonsenca, un cabinet d'avocats créé au Panama et déjà impliqué dans le scandale Petrobras et maintenant Panama Papers, pour blanchiment d'argent et fraude fiscale à l'échelle internationale.
La justice doit maintenant chercher qui se cache derrière le nom de ces sociétés écran, ce qui ne devrait pas être compliqué. Quoiqu'il en soit, les évadés fiscaux polynésiens risquent moins que les autres : en l'absence d'impôt sur le territoire, il n'y a pas ici de délit de fraude fiscale. Ils peuvent en revanche être poursuivis pour blanchiment, faux et usage de faux, en ayant ainsi échappé à l’impôt sur les transactions ou les sociétés. Des faits qui, pour certains, remontent à des années. Reste à savoir, s’il y aura ou non prescription. La peine encourue est de 5 à 10 ans d'emprisonnement, jusqu'à 45 millions de F d'amende, mais surtout la saisie conservatoire des avoirs et des biens acquis avec ces sommes.
En avril dernier, le cabinet Mossack Fonsenca est accusé d'avoir aidé des personnes et des sociétés étrangères à frauder le fisc de leurs pays respectifs (blanchiment d'argent, fraude fiscale). Ces fichiers appelés "Panama Papers" ont été subtilisés par un lanceur d'alerte et rendus publics. Leur analyse est encore en cours.
La justice doit maintenant chercher qui se cache derrière le nom de ces sociétés écran, ce qui ne devrait pas être compliqué. Quoiqu'il en soit, les évadés fiscaux polynésiens risquent moins que les autres : en l'absence d'impôt sur le territoire, il n'y a pas ici de délit de fraude fiscale. Ils peuvent en revanche être poursuivis pour blanchiment, faux et usage de faux, en ayant ainsi échappé à l’impôt sur les transactions ou les sociétés. Des faits qui, pour certains, remontent à des années. Reste à savoir, s’il y aura ou non prescription. La peine encourue est de 5 à 10 ans d'emprisonnement, jusqu'à 45 millions de F d'amende, mais surtout la saisie conservatoire des avoirs et des biens acquis avec ces sommes.
En avril dernier, le cabinet Mossack Fonsenca est accusé d'avoir aidé des personnes et des sociétés étrangères à frauder le fisc de leurs pays respectifs (blanchiment d'argent, fraude fiscale). Ces fichiers appelés "Panama Papers" ont été subtilisés par un lanceur d'alerte et rendus publics. Leur analyse est encore en cours.
Incorporation | Jurisdiction | Linked To | Data From | |
HEI TAHITI NUI LTD | 29-AUG-2008 | British Virgin Islands | United Kingdom | Panama Papers |
TAHITI WORLD BUSINESS LIMITED | 09-OCT-2008 | British Virgin Islands | United Kingdom | Panama Papers |
TAHITI BUSINESS S.A. | 02-JAN-2015 | British Virgin Islands | Russian Federation | Panama Papers |
TAHITI WATER CORPORATION | 27-APR-2010 | British Virgin Islands | United Kingdom | Panama Papers |
TAHITI TAHITI CORP | 29-AUG-2008 | British Virgin Islands | United Kingdom | Panama Papers |
Panama papers, le nom des cinq sociétés polynésiennes impliquées