C'est la même histoire un peu partout en Polynésie... Des lieux publics envahis par le bruit des enceintes et des car-bass tous les week-ends, parfois même en semaine. Une association se bat pour faire respecter les droits des riverains exaspérés.
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Aux alentours du site d'Atimaono à Papara, impossible d'y échapper. Le bruit est partout. La musique des voitures "car bass" résonne sur l'eau, se répand dans les maisons environnantes, gâchant la vie des personnes qui y résident. Un problème général en Polynésie: difficile de se rendre sur une plage ou un parking le week-end sans devoir supporter des nuisances sonores.
"On demande juste à ce que les autorités appliquent la réglementation. Il faudrait que la commune prenne ses responsabilités. Passez, faites des rondes, sans attendre qu’on vous appelle", interpelle Mirna Rivière, fondatrice de l'association Te Ora Au qui se bat contre les nuisances sonores.
Prendre les gens par surprise, et les verbaliser, serait seul moyen pour Mirna de résoudre peu à peu le problème. Car le dialogue avec les personnes concernées ne sert pas à grand chose. "Ils ne veulent pas baisser la musique. Ils vont te toiser et te dire: mais qui es-tu, toi, pour me demander de baisser ma musique", déplore Mirna.
Pour une riveraine d'Atimaono, qui s'exprime anonymement au micro de Polynésie la Première, la situation est devenue insupportable. "On sature, je suis à la limite de la dépression et on envisage de déménager" explique-t-elle.
Ecoutez la suite de son témoignage :
Face au manque de réaction des municipalités, l'association Te Ora Au se dit prête à porter plainte contre les communes.
"On demande juste à ce que les autorités appliquent la réglementation. Il faudrait que la commune prenne ses responsabilités. Passez, faites des rondes, sans attendre qu’on vous appelle", interpelle Mirna Rivière, fondatrice de l'association Te Ora Au qui se bat contre les nuisances sonores.
Prendre les gens par surprise, et les verbaliser, serait seul moyen pour Mirna de résoudre peu à peu le problème. Car le dialogue avec les personnes concernées ne sert pas à grand chose. "Ils ne veulent pas baisser la musique. Ils vont te toiser et te dire: mais qui es-tu, toi, pour me demander de baisser ma musique", déplore Mirna.
Pour une riveraine d'Atimaono, qui s'exprime anonymement au micro de Polynésie la Première, la situation est devenue insupportable. "On sature, je suis à la limite de la dépression et on envisage de déménager" explique-t-elle.
nuisances sonores, le calvaire des riverains
Ecoutez la suite de son témoignage :
Face au manque de réaction des municipalités, l'association Te Ora Au se dit prête à porter plainte contre les communes.