Pour se fournir en paka, les collégiens de la Mission n'avaient qu'à se présenter à la porte d'une maison du quartier. Les gendarmes ont qualifié cette affaire de « drive-in de la drogue ». Le couple de dealer comparaissait devant la justice ce lundi.
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Ils habitaient à la Mission, dans une maison bâtie sur un terrain loué à l'évêché... Pourtant leur business n'avait rien de très catholique. L'homme de 42 ans et la femme de 44 ans qui comparaissent ce lundi devant le tribunal avaient fait, pendant un peu plus d'un an, leur beurre de la vente de cannabis à des mineurs, collégiens et lycéens de la Mission.
Leurs tarifs? 500 francs le sachet, 1000 francs le stick. Détail extraordinaire, le business se faisait presque en plein jour. Un panneau manuscrit à l’entrée de la maison indiquait les horaires d’ouvertures : "horaires lundi à dimanche 6h 22h. Si lumière éteindre, ça veut dire n’as plus ou fermer. N’a plus - Pau c’est vrai. Merci de respecter les horaires".
Entre 30 et 50 clients mineurs par jour
Selon la femme, ils avaient 50 clients par jour. Selon l'homme, une trentaine. Leur chiffre d’affaire aurait donc oscillé entre 25 000 et 75 000 francs par jour. Ils se fournissaient en drogue chez un dealer d’Outumaoro.
Lors de la perquisition, 237 000 francs avaient été saisis, ainsi que 75 sachets de cannabis, et 2 scooters.
178 pipettes en verre, 138 pipettes tubulaires et 40 pipettes types bubble (pour fumer de l'ice), avaient également été découverts dans le sac à dos de l’homme. Au cours de l'audience, le juge ironise : "Et vous ne vendez pas de briquets?".
Ce lundi, le quadragénaire refuse de dénoncer ses fournisseurs, disant seulement : "Je ne les connais pas". Il affirme qu'il avait tenté d'arrêter son commerce juste avant son arrestation.
"Je regrette", déclare-t-il au juge, "je ne vais plus recommencer, j’ai voulu arrêter en janvier mais il y avait beaucoup de jeunes qui venaient chez moi, ils étaient âgés entre 14 et 17ans, et j’ai mis un panneau pour dire qu’il n’y avait plus de cannabis". Le lendemain, les gendarmes perquisitionnaient son domicile.
Le couple rénovait sa maison avec l'argent du trafic
C’est une dénonciation anonyme qui mettra fin à ce commerce de paka à domicile, bien connu des jeunes scolarisés dans le quartier. Lors de son audition, une jeune fille de 17 ans avait reconnu que "tous ceux du lycée qui fument du paka viennent acheter ici".
Avec l'argent généré par ce trafic, le coupe avait rénové sa maison, pour un montant d'environ 900 000 francs.
Compte-tenu du fait que le trafic se déroulait à proximité d'un établissement scolaire, le tribunal a condamné l'homme à 36 mois de prison dont 6 mois de sursis, 2 ans de mise à l’épreuve et maintien en détention. La femme écope quant à elle de 36 mois de prison dont 12 mois de sursis. Elle reste elle aussi en détention.
Leurs tarifs? 500 francs le sachet, 1000 francs le stick. Détail extraordinaire, le business se faisait presque en plein jour. Un panneau manuscrit à l’entrée de la maison indiquait les horaires d’ouvertures : "horaires lundi à dimanche 6h 22h. Si lumière éteindre, ça veut dire n’as plus ou fermer. N’a plus - Pau c’est vrai. Merci de respecter les horaires".
Entre 30 et 50 clients mineurs par jour
Selon la femme, ils avaient 50 clients par jour. Selon l'homme, une trentaine. Leur chiffre d’affaire aurait donc oscillé entre 25 000 et 75 000 francs par jour. Ils se fournissaient en drogue chez un dealer d’Outumaoro.
Lors de la perquisition, 237 000 francs avaient été saisis, ainsi que 75 sachets de cannabis, et 2 scooters.
178 pipettes en verre, 138 pipettes tubulaires et 40 pipettes types bubble (pour fumer de l'ice), avaient également été découverts dans le sac à dos de l’homme. Au cours de l'audience, le juge ironise : "Et vous ne vendez pas de briquets?".
Ce lundi, le quadragénaire refuse de dénoncer ses fournisseurs, disant seulement : "Je ne les connais pas". Il affirme qu'il avait tenté d'arrêter son commerce juste avant son arrestation.
"Je regrette", déclare-t-il au juge, "je ne vais plus recommencer, j’ai voulu arrêter en janvier mais il y avait beaucoup de jeunes qui venaient chez moi, ils étaient âgés entre 14 et 17ans, et j’ai mis un panneau pour dire qu’il n’y avait plus de cannabis". Le lendemain, les gendarmes perquisitionnaient son domicile.
Le couple rénovait sa maison avec l'argent du trafic
C’est une dénonciation anonyme qui mettra fin à ce commerce de paka à domicile, bien connu des jeunes scolarisés dans le quartier. Lors de son audition, une jeune fille de 17 ans avait reconnu que "tous ceux du lycée qui fument du paka viennent acheter ici".
Avec l'argent généré par ce trafic, le coupe avait rénové sa maison, pour un montant d'environ 900 000 francs.
Compte-tenu du fait que le trafic se déroulait à proximité d'un établissement scolaire, le tribunal a condamné l'homme à 36 mois de prison dont 6 mois de sursis, 2 ans de mise à l’épreuve et maintien en détention. La femme écope quant à elle de 36 mois de prison dont 12 mois de sursis. Elle reste elle aussi en détention.