La procureure a requis ce mercredi 6 novembre, 7 ans de prison ferme et une obligation de soins à l'encontre de Wilfrid Atapo, dit "DJ Fred Tahiti", qui comparaît pour le deuxième jour dans une affaire de corruption de mineurs présumée en récidive. Le tribunal a suivi ses réquisitions.
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Wilfrid Atapo, alias "DJ Fred" a été condamné à 7 ans de prison ferme ce mercredi 6 novembre, avec une injonction de soins, interdiction d’entrer en contact avec ses victimes et d’avoir un travail en lien avec des mineurs. Ses droits civils, civiques et familiaux lui ont été retirés. Son nom figure désormais au fichier national des auteurs d’infractions sexuelles, pour ce pirate informatique, qualifié de "pervers narcissique" par l'expert psychiatre, terme repris par la procureure, Audrey Gambin.
Wilfrid Atapo devra en outre verser près de 15 millions Fcp de dommages et intérêts à ses jeunes victimes.
Lorsque le tribunal lui donne la parole, Wilfrid Atapo glisse ces mots : "Je voudrais répondre à Madame la Procureure. A l’entendre, je suis un personnage horrible et ça me choque de me l’avouer. [...] Je n’ai pas pensé que c’était allé aussi loin [5 victimes ont tenté de suicider ndlr]. Par rapport aux histoires des victimes, ça m’a touché parce que je ne me rendais pas compte. A part dire que je suis désolé, je ne trouve pas les mots, je ne sais pas comment m’excuser."
Ce DJ bien connu du monde de la nuit, comparaît pour le deuxième jour dans une affaire de corruption de mineurs présumée et détention d'images pédopornographiques, en état de récidive légale.
A l'origine de nombreux titres en duo tels que "Tsunami dans la culotte" ou encore "Oulala" et animateur aux platines d'une boîte de nuit de Papeete pendant de nombreuses années, le jeune homme se serait livré au moins entre 2014 et 2017 à du chantage auprès d'enfants et/ou à du piratage, afin d'obtenir et de publier des photos d'eux à caractère pédopornographique et avait récidivé en 2018.
77 filles et garçons âgés de 9 à 14 ans sont représentés sur le banc des parties civiles dans ce procès où la honte et le silence ont souvent pesé sur les très jeunes victimes.
Le tribunal a donc suivi les réquisitions du procureur.
Wilfrid Atapo devra en outre verser près de 15 millions Fcp de dommages et intérêts à ses jeunes victimes.
Lorsque le tribunal lui donne la parole, Wilfrid Atapo glisse ces mots : "Je voudrais répondre à Madame la Procureure. A l’entendre, je suis un personnage horrible et ça me choque de me l’avouer. [...] Je n’ai pas pensé que c’était allé aussi loin [5 victimes ont tenté de suicider ndlr]. Par rapport aux histoires des victimes, ça m’a touché parce que je ne me rendais pas compte. A part dire que je suis désolé, je ne trouve pas les mots, je ne sais pas comment m’excuser."
Ce DJ bien connu du monde de la nuit, comparaît pour le deuxième jour dans une affaire de corruption de mineurs présumée et détention d'images pédopornographiques, en état de récidive légale.
A l'origine de nombreux titres en duo tels que "Tsunami dans la culotte" ou encore "Oulala" et animateur aux platines d'une boîte de nuit de Papeete pendant de nombreuses années, le jeune homme se serait livré au moins entre 2014 et 2017 à du chantage auprès d'enfants et/ou à du piratage, afin d'obtenir et de publier des photos d'eux à caractère pédopornographique et avait récidivé en 2018.
77 filles et garçons âgés de 9 à 14 ans sont représentés sur le banc des parties civiles dans ce procès où la honte et le silence ont souvent pesé sur les très jeunes victimes.
Le tribunal a donc suivi les réquisitions du procureur.
DJ Fred condamné à 7 ans de prison ferme