Vendredi 26 août 2016, en début d’après midi, un jeune d’une vingtaine d’années est arrêté par la police. Des témoins ayant assisté à la scène ont jugé l'arrestation particulièrement violente.
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Les faits ce sont passés l'après midi du vendredi 26 août aux alentours de 13h00. Sur la place de la cathédrale à Papeete, la police est appelée pour intervenir suite à une dispute entre deux individus.
Lors de l’intervention, l’un des deux participants aurait bousculé et insulté les agents. Le forcené a alors été interpellé. Cette arrestation musclée s'est déroulée sous les yeux des passants, choqués par la scène à laquelle ils ont assisté. Selon plusieurs témoins, le jeune homme aurait été frappé violemment au visage alors qu’il était menotté, assis dans le fourgon de police. L’individu aurait eu le visage ensanglanté. L'un des témoins s'est ensuite rendu dans les locaux de la DSP pour dénoncer le comportement du policier. Mais la personne n'a pas déposé plainte.
Alerté, le commissaire de permanence, Mario Banner, a aussitôt demandé l'audition de l'agent mis en cause. Ce dernier assure qu'il n'a pas porté de coups et affirme au contraire en avoir reçu. Le policier a aussi déclaré que le jeune homme était particulièrement agité lors de son arrestation et qu'il a continué a le bousculer même menoté. Un médecin a été appelé pour examiner les différents protagonistes. Le forcené s'est vu délivrer cinq jours d'ITT (interruption temporaire de travail). Le médecin a également prescrit deux jours d'ITT au policier mis en cause.
Une enquête a été ouverte. Interrogé, le commissaire Mario Banner, déclare "vouloir agir en toute transparence" et envisage d'ouvrir une enquête administrative en plus de l'enquête judiciaire. De son côté, le policier mis en cause dans cette affaire envisage lui aussi de déposer plainte pour coups et blessures.
Une interpellation "musclée"?
Lors de l’intervention, l’un des deux participants aurait bousculé et insulté les agents. Le forcené a alors été interpellé. Cette arrestation musclée s'est déroulée sous les yeux des passants, choqués par la scène à laquelle ils ont assisté. Selon plusieurs témoins, le jeune homme aurait été frappé violemment au visage alors qu’il était menotté, assis dans le fourgon de police. L’individu aurait eu le visage ensanglanté. L'un des témoins s'est ensuite rendu dans les locaux de la DSP pour dénoncer le comportement du policier. Mais la personne n'a pas déposé plainte.
Une enquête judiciaire a été ouverte
Alerté, le commissaire de permanence, Mario Banner, a aussitôt demandé l'audition de l'agent mis en cause. Ce dernier assure qu'il n'a pas porté de coups et affirme au contraire en avoir reçu. Le policier a aussi déclaré que le jeune homme était particulièrement agité lors de son arrestation et qu'il a continué a le bousculer même menoté. Un médecin a été appelé pour examiner les différents protagonistes. Le forcené s'est vu délivrer cinq jours d'ITT (interruption temporaire de travail). Le médecin a également prescrit deux jours d'ITT au policier mis en cause.
Une enquête a été ouverte. Interrogé, le commissaire Mario Banner, déclare "vouloir agir en toute transparence" et envisage d'ouvrir une enquête administrative en plus de l'enquête judiciaire. De son côté, le policier mis en cause dans cette affaire envisage lui aussi de déposer plainte pour coups et blessures.